Chapitre 10

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(Alvaro)

Je sors de la salle de bain, et je jette un œil vers le lit. Seule la tête de Lucia dépasse de la couette.

Vraiment? Elle n'a pas assez chaud? Dommage.

Je vais en silence éteindre la lampe de chevet et je vais me coucher à mon tour. Mais sur le canapé. Dommage.

Je m'endors assez rapidement...

Vers 2h, je me réveille. Le chocolat chaud à besoin d'être éliminé. Je me lève doucement en prenant mon portable en guise de lumière, pour me diriger vers la salle de bain sans encombre

Je vais me soulager, et quand je sors de la salle de bain, je dirige mon portable vers Lucia. Mon cœur s'arrête un instant.

Elle est à moitié sortie de la couette, serrant cette dernière dans ses bras. Mais ce n'est pas ça le plus beau.

Non.

C'est qu'elle a la jambe repliée sur la couverture, et je peux voir son cul bombé et cambré, habillé d'une simple culotte en dentelle.

Une vision incroyable.

A pas feutré, je me rapproche pour mieux voir. Et après quelques secondes d'observation, je me sens encore bander. Je n'ai qu'une envie, c'est de me rapprocher encore plus, pour pouvoir caresser ses fesses, me pencher pour pouvoir les embrasser. Ca serait tellement mal et déplacé.

J'ai l'impression d'être un pervers psychopathe.

C'est horrible!

Mais je ne peux pas m'en empêcher.

Elle soupire dans son sommeil, puis je la vois donner un léger coup de bassin contre la couverture.

Comment peut elle me torturer ainsi ? Inconsciemment qui est plus est. C'en est troublant. Elle pourrait faire de moi ce qu'elle veut...

D'une main, je sors mon sexe de mon pantalon, et je me caresse en continuant de regarder son cul si parfait. J'ai tellement envie de me frotter contre elle.

Non! Encore mieux!

De passer ma queue sous sa culotte pour sentir le tissu me caresser la peau tendue...

Je la vois bouger un peu. Alors j'éteins mon flash, et je range rapidement ma queue.

Je ne bouge pas d'un poil, de peur de la réveiller et qu'elle me trouve près d'elle.

Mais je suis sauf.

Alvaro... Tu joues avec le feu. Vas te coucher !

Et c'est ce que je fais. Pas dans le lit comme je le souhaiterais, mais sur le canapé.

Une fois bien installé, je glisse quand même ma main dans mon pantalon pour me caresser. Les yeux fermés, je revois ses fesses, son petit coup de bassin. Je m'imagine la rejoindre, à genoux sur le lit, à passer ma queue sur sa raie.

L : Hummmm...

Je me redresse vivement.

J'ai pas rêvé?

Elle vient de gémir?

Putain!

Ca m'excite encore plus.

L : Non... Arrête...

Je fronce les sourcils. Elle est en plein rêve.

L : NON !!

Pas un bon rêve en plus.

C'est un « non » plaintif, comme si elle avait peur.

Je fais quoi ? Je suis censé la réveiller ? Ou je la laisse se tranquilliser toute seule ?

Florence - Tome 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant