Chapitre 167

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(Alvaro)

Il est déjà minuit passé, et je suis au lit avec Lucia qui dort, et Pedro qui m'appelle parce qu'il veut picoler.

Je ne sais pas trop à quoi m'attendre.

Doucement, je me lève, mais pas de chance, ça réveille ma belle.

L : Hummm... Tu vas où... ?

Am : Pedro m'a appelé. Je vais chez lui...

Elle se redresse d'un coup.

L : Il va bien ?

Am : J'en sais rien. Il a besoin de parler je crois...

L : Pourquoi il m'a pas appelé ?

Am : Il a peut-être envie de parler avec un mec? Je sais pas...

L : Mais vous vous reparlez bien ?

Am : Non...

Ouais. Ca en paraît encore plus bizarre.

J'espère qu'il me fait pas venir pour me casser la gueule une fois de plus.

L : Tu rentres quand ?

Am : J'en ai aucune idée mon amour. Rendors toi...

L : Ca va pas être facile.

Je boutonne mon jean, et je me penche sur le lit pour l'embrasser amoureusement.

Am : T'inquiètes pas. Au contraire. Si il m'appelle, c'est qu'il a besoin de moi. C'est peut-être l'occasion de renouer complètement avec lui?

L : ... Oui. Tu crois que ca a un rapport avec Clara?

Je me fige.

C'est vrai qu'hier, il est parti pour arranger les choses avec elle.

L: Ca n'a pas dû s'arranger entre eux alors...

Am: Tu crois?

L: Pour qu'il t'appelle à cette heure là?

Am: Hum...

Je l'embrasse encore en lui caressant les cheveux.

Elle a surement raison.

L: J'aime pas quand t'es pas là la nuit.

Am : Je reviens le plus vite possible. Et demain matin, je vais chercher des croissants.

L : Hum... Des pains au chocolat.

Am : Si tu veux.

Un dernier bisou, et je sors de la chambre discrètement. Je vais dans la cuisine pour trouver de l'alcool, et je fais le moins de bruit possible pour ne pas réveiller les jumeaux. Manquerait plus que je les réveille eux aussi. Il faut vraiment qu'on bouge d'ici, qu'ils aient leur chambre à eux.

Les pauvres. Ils ont même pas leur espace, même si pour le moment, ils ont pas l'air de s'en plaindre.

Mes enfants sont des anges.

J'enfile ma veste, et je vais au garage avec sous le bras, une bouteille de Whisky et une autre de Téquila.

Cinq minutes plus tard, je suis chez Pedro. Je frappe à sa porte.

Quand il m'ouvre, je vois qu'il a les yeux rougit.

Am : Ca va ?

P : Non.

Il me fait entrer et je quitte mes chaussures.

Am : J'ai apporté de quoi boire.

P : Merci.

Florence - Tome 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant