Chapitre 138

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(Lucia)

Je me réveille dans la nuit, dans les bras d'Alvaro.

Je me rends compte qu'on est sur le canapé.

Je me rends compte qu'il est simplement en boxer.

Je me rends aussi compte que la douleur s'intensifie dans mon cou. J'arrive à sentir les battements de mon cœur au niveau de la plaie, c'est horrible!

J'ai besoin de prendre des cachets.

Mais comment ? Je suis bloquée par Alvaro qui me tient dans ses bras, son visage enfoui dans mon cou.

A défaut de pouvoir me lever, je passe ma main sur son torse. Il est bouillant/ J'adore sentir sa peau contre la mienne. Il est toujours si chaud. Autant au sens propre qu'au figuré.

Dire que j'aurais pu ne jamais le revoir.

Et si Blanca s'en était prit à lui?

Je crois que je l'aurais retrouvé, et que je l'aurais tué.

Vraiment.

Je lui caresse le torse doucement, et j'essaye de sentir son cœur battre, quand il a un mouvement de sursaut dans son sommeil. Il est nerveux... Je peux le comprendre.

L : Chuuuuut...

Je pose mes lèvres sur son front et le lui embrasse tendrement. Il resserre son étreinte sur moi, et après quelques secondes, je le sens frotter son nez contre mes seins. Je roule des yeux. Ah bah ça ! Y'a pas de problème. Ca le rend pas nerveux...

Am : Mon amour...

L : Hum ?

Il relève la tête, et voit que je suis réveillé.

Am : Hey...

Il pose sa main sur ma joue et m'embrasse tendrement.

Am : Ca va?

L : J'ai mal...

Am : Aw... Je suis désolé.

L : Alvaro? Il faut que je prenne des antidouleurs...

Am : Ils sont où ?

L : Sur le bar.

Am : J'y vais.

L : Merci...

Il se lève pour me chercher ça, pensant à me rapporter un verre d'eau avec. Je m'assois, et prends les comprimés. Alvaro s'installe à côté de moi, passant sa main dans mon dos. Je le regarde. J'arrive à lire de l'inquiétude dans son regard.

L : Tu crois que j'ai bien fait de porter plainte?

Am : Oui.nTa vie a été en danger aujourd'hui.

L : Oui mais...

Am : Non non. Y'a pas de « mais ».

Je baisse les yeux, mais il prend mon visage pour que je le regarde.

Am : Les motivations de Blanca ne sont pas valables. Personne n'a le droit de prendre la vie de quiconque. Et encore moins la tienne.

L : Pourquoi encore moins la mienne ? Je ne vaux pas plus qu'une autre personne...

Am : Pour moi, si.

Il pose sa main sur ma joue, et je remarque qu'il a les larmes aux yeux.

Am : Si je t'avais perdu aujourd'hui...

Sa voix s'étrangle.

Am : Je serais plus rien.

L : Dis pas de bêtise... Tu seras toujours un papa.

Florence - Tome 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant