Chapitre 198

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(Lucia)

Passer du temps près de mon père m'a fait du bien. Avec ma mère aussi au final. Pour une fois, mon père a un peu prit le dessus sur elle, en lui demandant de me foutre la paix, ce qu'elle a fait. Ca m'a permis de réfléchir un peu.

Et me voilà de retour à Madrid, dans ma maison. Il est plus de 14h, et je retrouve Alvaro. On s'explique un peu...

Et je finis par le croire. Il ne m'a pas trompé. Il est trop anéanti. Je le vois plus dans ses yeux que dans ses mots qu'il ne m'a pas trompé.

Il s'est excusé... C'est un réel soulagement pour moi.

Am : Tu vas me quitter...?

Mon cœur se serre.

L : T'es tellement...Con.

Il se remet à trembler et il éclate en sanglot.

Am : S'il te plait Lucia... Ne me quitte pas. Je suis rien sans toi. Tu es mon monde.

L : Dis pas ça.

Am : C'est vrai.

L : Je voulais dire, tu n'es pas rien. Tu es un père. Un père génial en plus... C'est beaucoup.

Am : Me quitte pas... Je t'en prie...

Je prends son visage dans mes mains et lui relève la tête doucement même si il n'en a pas envie.

L : Alvaro... Regarde moi...

Merde.

Il ne se calme pas. Je pensais pas qu'il était aussi mal que ça.

Je lui caresse la joue, et je me penche sur lui pour l'embrasser tendrement.

Il se laisse faire. Il n'a plus aucun reflex.

MERDE !

Je l'allonge doucement en me penchant sur lui, au dessus de son corps, reposant bien mon sexe contre le sien.

Ah ! Sa queue, elle, au moins réagit !

L : Fais moi l'amour...

Am : Quoi...?

L : Mais j'ai envie de toi bordel !!!

Am : Non...

L : T'es sérieux ?

Am : Je veux pas te faire l'amour, si c'est pour que tu me quittes après...

Je ferme les yeux une seconde. Il m'exaspère.

L : Mais j'ai jamais dit que j'allais te quitter!

Am : Non ?

L : Bah non!!

Il me regarde d'une façon que je ne saurais décrire. Et sans que je le vois venir, il nous retourne pour se mettre sur moi. Il m'embrasse à pleine bouche, sauvagement. Ses mains passent sur mon corps avec empressement, ses lèvres viennent me goûter partout comme si il ne pouvait pas se rassasier de moi.

Je me laisse aller.

Il retire mon haut, et tire sur le bonnet de mon soutien gorge pour emprisonner mon téton entre ses lèvres. Je me cambre sous l'effet du plaisir, en lâchant un petit râle.

Il donne tout ce qu'il a.

Mon dieu...

Il déboutonne mon jean, et me le retire. Très vite, il se retrouve la tête entre mes cuisses.

Seigneur...

Je ne vais pas tenir longtemps à ce rythme là.

Sa langue appuie là où il faut, et quand je sens ses doigts s'immiscer en moi, je suis enveloppée par une chaleur explosive. Je jouis contre ses lèvres.

Il remonte sur moi alors que j'essaye de m'en remettre, et très vite, je sens son érection me transpercer avec lenteur.

J'arrive à m'accrocher à ses épaules et je cherche son regard.

Quand je le trouve, je suis happée par ce que ses yeux me transmettent.

De l'amour.

Encore plus que d'habitude. J'ai vraiment l'impression d'être son tout, que plus rien n'existe autour de nous.

Au fond de moi, il ne bouge plus, ou presque.

Il s'allonge juste sur moi pour coller nos deux corps ensemble, et ses mains passent sous mes épaules. Il se penche pour m'embrasser, tendrement, langoureusement, passionnément... Et il se retire lentement.

On gémit à l'unisson. C'est tellement divin.

Ses lèvres contre les miennes, son torse qui appuie contre mes seins, sa queue en moi, son bas ventre sur mon clito, ses doigts qui m'effleurent le cou...

L : Hummmpff...

Am : Je t'aime Lucia...

L : HUmMmmmmm...

Am : Dis le moi....

L : Je t'aime...

Am : OooOOOh !!!

Il jouit sur mes mots.

Ca me fait sourire.

Je lui caresse la nuque en faisant enrouler ses cheveux autour de mes doigts.

Am: Humm...

Il m'embrasse tendrement et recommence à bouger en moi.

Je comprends qu'on en a pas terminé.

A mon plus grand plaisir !

Florence - Tome 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant