Florence - Tome 1

Chapitre 155

(Lucia)

Je rentre à l'appartement, en voiture, mais surtout sans Alvaro.

Il veut voir son ex ? Il veut que je retourne dans la voiture ?

Très bien.

La meuf, elle m'a planté, et lui, limite, il préfère passer son temps avec elle?

Ca m'énerve au plus haut point. Il rentrera à pied ! Ca lui fera pas de mal. De toute façon, il a besoin d'exercice !

Je me gare, et je monte à l'appartement, complètement vannée. Trop d'émotions.

Je rentre, et je vois Pedro rigoler avec les enfants dans le canapé, en regardant un dessin animé. Je peux pas m'empêcher de penser que mon frère aurait fait un excellent père. Dommage qu'il n'ait pas trouvé une copine digne de ce nom.

L : Saluuut!

P : Ah ! On arrive pour l'heure de goûter ! Rien d'étonnant !

L : Ca veut dire quoi ça ?

P : Vous allez vous laver les mains les enfants ?

Ils vont dans la cuisine.

P : Il est où Alvaro ?

L : Il rentre à pied.

P : Qu'est-ce qu'il s'est passé?

L : Il voulait parler avec elle, en privé.

Je parle tout bas pour pas que les enfants entendent.

L : En me demandant de rester dans la voiture en plus. Ca m'a saoulé. Je suis rentrée.

Il glousse.

L : Ca te fait rire ?

P : Oh que oui !

L : Super...

P : Déjà, parce que c'est bien fait du fait que je vous ai entendu plus tôt. Et aussi, ca me fait rire parce que je te pensais pas si jalouse.

L : Hum hum.

P : C'est normal qu'il veuille lui parler tu ne penses pas ? Après tout ce qu'ils ont vécus ensemble ?

L : Hum.

P : Ils ont construit des choses ensemble. Et ils seront toujours liés même sans le vouloir.

L : Pourquoi ?

P : Les raisons sont dans la cuisine en train de se laver les mains.

L : Mais j'aime pas ça.

P : Je comprends, mais il va falloir quand même l'accepter.

Il passe son bras sur mes épaules et m'embrasse la joue.

P : Dis ? Je peux te laisser ? J'ai des trucs à faire.

L : Oui, bien sûr.

P : Merci.

L: Merci à toi d'être venu nous dépanner.

Je l'enlace.

C'est vrai que je suis contente de le revoir.

Et même si il a quelques pics contre Alvaro, c'est supportable.

C'est en progrès !

Il va dire au revoir aux enfants avant de s'en aller.

Je prends une bonne respiration, et je vais dans la cuisine, en belle mère exemplaire.

L : Bon ! Alors ? Vous voulez quoi pour le goûter ??

Lé : Un kebab !!

L : Alors, laisse moi réfléchir... Non !