Chapitre 164

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(Alvaro)

Je couche les enfants, et je rejoins Lucia sur le canapé avec l'ordinateur. Elle lit...

Enfin du moins elle essaye. Parce que je vois bien qu'elle relit sans cesse la même page, et je sais pourquoi. Elle n'a pas son portable pour appeler Pedro, pour le harceler de questions au sujet de Clara. Mais je connais mon pote. Il a besoin de faire les choses, seul.

Il faut que je l'occupe...

Am : Hey ?

L : Hum ?

Am : On cherche une maison ?

Elle pose son livre et me regarde.

L : Attends... Je veux que tu me fasses une demande officielle pour habiter ensemble !

Am : Tu plaisantes ?

L : Non ! Ca fait trop longtemps que j'attends ce moment !

Je lui souris, pose l'ordinateur sur la table basse, et je me mets à genoux devant elle. Je pose mes mains sur ses cuisses et la regarde profondément.

Am : Mon amour ?

L : Oui ! Je veux être ta femme !

Am : Qu...Mais non !!!

Elle explose de rire.

Elle voulait me vanner depuis le début?

Vraiment?

Am : T'es chiante.

Je me rassois en prenant l'ordi et elle pose sa tête sur mon épaule comme pour se faire pardonner.

L : Tu voudrais quel genre de maison ?

Am : Une avec assez de chambres déjà ! Et un jardin. Et toi ?

L : Moi... Je voudrais un grand dressing. T'as plus de fringues que moi !

Am : Arrêtes ! Plus de la moitié est dans mon appartement !

L : Y'en a encore ???

Am : Oui !

L : Non mais c'est pas possible...

Am : Mais j'y peux rien moi si on m'offre toujours des costumes pour des soirées ou autre.

L : Mouais !

Am : Mais va pour le dressing. Quoi d'autre ?

L : J'aimerais bien un peu à l'extérieur de la ville. Tu vois ? Pour être tranquilles... Mais pas trop loin du refuge non plus.

Am : Je note.

L : Oh ! Et un grand garage, pour mettre nos voitures... Et le garage déboucherait sur un genre de sellier pour ranger les courses, et ça touche la cuisine.

Am : Ca commence à se gâter !

L : Tu crois ?

Am : Tu demandes quelque chose de spécifique.

L : Bah après, on est pas forcés...

Am : Sinon, on peut faire construire.

L : Pour de vrai ?

Am : Pourquoi pas ? On aura notre maison à nous. Celle de nos rêves. Et puis bon, c'est pas comme si on n'avait pas les moyens.

L : Toi tu as les moyens. Moi pas.

Am : Hey? On partage tout mon amour...

L : Tu le penses?

Am: Oui.

Elle me regarde attendrie avant de m'embrasser.

Ca peut paraitre dingue comme ça, surtout qu'on est pas mariés, mais je lui fais confiance.

Jusque là, elle n'a jamais paru intéressée à ce niveau, loin de là.

Am : Alors ?

L : Quoi ?

Am : On cherche un terrain ?

Florence - Tome 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant