Florence - Tome 1

Chapitre 65

(Alvaro)

Je rentre tard du travail.

Il est déjà 21h30, et je vois Lucia endormie sur le canapé. Elle est tellement adorable. Elle me rend... Comment je pourrais dire ça. Un mélange de heureux, comblé, amoureux, fou... C'est compliqué à expliquer. Mais quand je la vois comme ça, j'ai qu'une pensée. Celle de la protéger pour toujours.

Je quitte ma veste et mes chaussures, et je me penche sur elle pour lui faire quelques bisous dans le cou.

L : Humm...

Elle frissonne et je la vois sourire.

Am : Coucou mon amour...

L : T'es rentré...

Am : Oui, enfin!

Elle se redresse pour m'embrasser.

L : Tu as faim ? Parce que j'ai fait des pâtes.

Am : C'est gentil. Mais on a mangé au restaurant.

L : Ah. Ca va, tu t'embêtes pas.

Am : Bah... C'est que...

L : Détends toi.

Elle caresse ma joue et m'embrasse encore.

Elle ne m'en veut pas.

Ca me fait toujours drôle de ne pas me faire engueuler parce qu'il m'arrive de travailler tard. Blanca avait l'habitude de me faire des réflexions à chaque fois. Alors que Lucia elle, plaisante. Elle est vraiment compréhensive.

Je ne peux l'aimer qu'un peu plus pour ça.

Am : Je vais prendre une douche. Tu viens avec moi ?

L : Je l'ai déjà prise désolée. Je puais le chien mouillé quand je suis rentrée.

Am : T'as lavé les chiens ?

L : Oui ! Un vrai carnage ! Mais c'était drôle!

Am : J'imagine!

L : Tu veux qu'on se regarde un film après ?

Am : Pourquoi pas. Au lit ?

L : D'accord ! Je vais préparer ça !

Am : Je me dépêche !

Je prends une bonne douche, me sèche, et je rejoins Lucia dans la chambre à poil. J'ouvre un tiroir, parce que oui, j'ai un tiroir dans son dressing, et j'enfile un boxer. Je me retourne et je vois Lucia baver à moitié en me regardant.

L : J'adore ton cul...!!

Am : Et j'aime le tien! Ca tombe bien !

Je me glisse sous la couverture.

Am : Dis ? J'ai pensé à un truc...

L : Oui ?

Am : Ca te dirait de venir samedi sur le tournage ?

L : Mais y'a Pedro non ?

Am : En effet.

L : Alors non. Il va se demander pourquoi je suis là.

Am : Hum... J'aimerais bien que tu viennes.

L : J'aimerais aussi, crois moi ! Mais comment on pourrait lui expliquer ça ? Le mieux, ca serait que je vienne quand il est pas là non ?

Am : D'accord. A la prochaine occasion alors.

L : Ca marche...

Bon. Elle n'a pas tort, mais j'aimerais bien qu'elle vienne, vraiment. Déjà, parce que j'ai envie de passer du temps près d'elle, mais aussi, parce que je vais souvent la voir travailler, et faudrait que ce soit réciproque.

Je la prends dans mes bras, et on regarde le film tranquillement. Et je rigole quand je vois qu'au bout de dix minutes de film, elle s'est déjà endormie.