Chapitre 103

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(Alvaro)

Je me gare au théâtre et je passe ma main dans mes cheveux. J'ai essayé d'être confiant devant Lucia, mais en réalité, je suis mort de trouille. Pas par Blanca en elle même, mais parce que j'ai peur des conséquences, même si c'est vrai que j'ai plein d'arguments chocs qui jouent en ma faveur.

Am : Allez...

Je sors de ma voiture et j'attrape les clés sur mon trousseau pour passer par l'entrée des artistes.

Je vais vite dans mon bureau pour déposer quelques affaires.

Je suis tellement stressé que je commence à transpirer sévèrement.

Merde Alvaro. T'es un acteur. Tu sais garder ton sang froid !

Je prends une grande inspiration, et je sors à la recherche de Blanca... Sauf que je croise Esteban, mon vieil ami.

E : Alvaroooo !!

Am :Estaban !! Comment vas tu ??

E : Bien bien !! Tu nous as pas prévenu de ton arrivé !

Am : Est-ce que je dois le faire ?

E : Non c'est vrai ! C'est toi le patron !

Je ris et le serre rapidement dans mes bras.

E : Tu viens voir le bon déroulement pour la prochaine pièce ?

Am : Oui ! Enfin... A la base, je suis venu voir Blanca. Mais autant faire une pierre deux coups !

E : Blanca ?

Am : Oui. Blanca. Mon ex compagne ?

E : Tu savais pas qu'elle a prit des congés ?

Am : Ah non ? Pourquoi je suis pas au courant ?

E : Bonne question? Tu sais que je ne m'occupe pas de ça.

Am : Hum... Non parce que c'est pas comme si j'avais mon mot à dire là dessus !

E : Je sais. Mais m'engueule pas, j'y suis pour rien moi!

Am : Je sais...

Je pose ma main sur son épaule.

Am : Allez. Montre moi donc ce que vous avez fait!

Mais sérieux?? Elle fait quoi ? Elle est où ? Elle glande chez elle ? Pourquoi elle m'a rien dit ? Ca reste moi le patron même si je gère le théâtre de l'extérieur ! Rien que pour ça, je pourrais lui coller un avertissement au cul ! Parce que j'ai même pas reçu un message, ni de mail pour prévenir. RIEN !! NADA !

Esteban me montre les avancés, et je trouve qu'ils ont fait un super bon boulot.

Je bois un café avec le reste de l'équipe de théâtre, en se donnant les dernières nouvelles de leurs vies perso...

Et je file.

Je vais chez Blanca.

Je frappe à sa porte, énervé.

Quand elle m'ouvre, je vois qu'elle est toute apprêtée.

Am : Je vois que t'es pas malade !

Elle fait une grimace et me laisse rentrer.

Am : Pourquoi t'as prit des congés ?

B : Parce que je dois te donner une raison ? Tu devais pas être avec tes parents d'ailleurs ?

Am : Oh ? Je te parle en tant que patron là !

B : Ah ! Bonjour patron ! C'est gentil de venir jusqu'à chez moi pour ta morale !

Florence - Tome 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant