Chapitre 148

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(Lucia)

Je me réveille contre Alvaro.

J'en reviens pas de ce qu'il a pu me dire hier soir. Il veut vivre avec moi pour de bon!

Il envisage de m'épouser un jour, et de me faire des enfants si je le veux. Il veut acheter une maison avec moi...

Ca me rend folle de bonheur!

Je me lève doucement du canapé, et je vais préparer le petit déjeuner. Je fais du café, et je fais griller du pain.

Je suis vite rejointe par Alvaro, qui est torse nu.

L : Je t'ai réveillé?

Am : Non. C'est la bonne odeur...

Il s'approche de moi pour m'embrasser tendrement.

Am : Bonjour...

L : Bonjour...

Je lui sers le café et je me mordille la lèvre.

L : Alvaro? Je peux te demander quelque chose ?

Am : Hum hum ?

L : Le prends pas mal hein?

Am : C'est jamais bon quand on commence par dire ça. J'ai mauvaise haleine au réveil ?

Je glousse, m'attendant pas à cette réponse.

L : Non!

Am : Bon ça va alors.

L : C'est... Enfin, ce que tu m'as dit hier? Avant de faire l'amour?

Am : Oui ?

L : Tu m'as pas dit tout ça parce que j'ai failli y passer ?

Il se penche pour prendre ma main. Il l'embrasse doucement.

Am : J'y pensais déjà avant.

L : C'est vrai?

Am : Oui. J'ai rien dit, parce que je voulais que certaines choses s'arrangent, surtout par rapport à Pedro. Mais avec ton agression, en me rendant compte que j'aurais pu te perdre, ca m'a fait prendre conscience que la vie peut-être courte et qu'on devrait la vivre à fond... Peu importe le reste. Y'a pas de bons moments. Alors pourquoi attendre? J'ai envie de vivre avec toi.

L : Et plus que ça ?

Am : En effet...

L : T'es prêt à faire d'autres enfants?

Am : Pas tout de suite, mais oui. Ca me tente bien de vivre ça avec toi. Je vois comment tu t'en sors avec les jumeaux, et je te cache pas que j'ai très envie de te voir avec tes propres enfants.

Ca me fait frissonner.

Pas que je sois en mal d'enfants, mais je trouve ça quand même rassurant d'avoir ces informations.

Je me lève, et je viens m'asseoir sur ses genoux. Il passe son bras autour de ma taille, et il m'embrasse l'épaule.

Am : Tu devrais pas t'asseoir là.

L : Pourquoi pas ?

Am : Parce que Léon et Julieta pourraient arriver d'un instant à l'autre et...

Il me fait reculer sur ses genoux pour que je puisse sentir son érection.

L : Humpf...

Am : J'ai très envie de toi.

L : Bien ! Mais tu devrais pas me dire des choses comme ça.

Am : Pourquoi pas ?

L : Parce que ça m'excite terriblement.

Lé : J'ai faiiiim !!!!

Je pose mon front contre celui d'Alvaro en souriant mais en soupirant. Ca le fait rire.

Am : Le petit déjeuner est prêt. Ta sœur est levée ?

Lé : Pff non elle dort !

Am : Alors parle moins fort qu'elle ne se réveille pas.

Lé : Oui.

Je me lève des genoux d'Alvaro et Léon me fait un bisou sur la joue, puis à son père.

L : Tu veux manger quoi ? Des toasts avec de la confiture ? Ou des céréales ?

Il chuchote.

Lé : Des chocapics s'il te plait...

Ca me fait rire, il est trop mignon.

On passe la matinée tranquillement. Mais sur les coups des midi, on appelle sur le portable d'Alvaro.

Am : Oui allo ? Oui c'est bien moi... Ok... Oui... ... Je vois... D'accord... Je veux bien passer oui. Vers 14h ? ... Très bien. A tout à l'heure alors.

Il raccroche et je vois qu'il devient blanc.

L : Ca va? C'était qui ?

Am : La police. Ils ont retrouvés B...Ton agresseur.

Je jette un œil aux jumeaux qui jouent ensemble à un jeu de société.

Am : On doit aller les voir pour confirmer qu'il s'agit bien de la bonne personne.

L : Ok... Ils l'ont trouvé où ?

Am : Je ne sais pas. Ils me l'ont pas dit.

L : D'accord... Mais pour les jumeaux ? On va pas les emmener la bas ?

Am : Tu crois que tu peux demander à Pedro ?

L : Je sais pas. Je vais essayer quand même.

Florence - Tome 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant