XIV. "You don't know her"

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Rose

Un souffle chaud dans ma nuque me réveilla, provoquant des frissons sur tout mon corps. Je frottais mes yeux et soupirais en me rappelant de ma soirée. Je repoussais le drap qui couvrait mon corps nu et enfilais rapidement mes vêtements. Sans un seul regard pour le type encore endormi, je remis mes chaussures et filais le plus rapidement de son appartement.

De nouveau au volant de ma voiture, je quittais la ville dans laquelle je m'étais arrêtée pour la nuit et me rapprochais de la mer. L'air marin me fit sourire alors que le mal de tête dû à ma cuite d'hier soir commençais à passer. Impulsive comme j'étais, je m'étais rendue dans un bar pour trouver du réconfort comme je le pouvais : dans les bras d'un inconnu probablement heureux de tomber sur une fille aussi rapidement.

Je finis par m'arrêter, deux heures plus tard, dans la cour d'une bâtisse. Je soulevais les nombreux pots de fleurs avant de trouver mon bonheur. J'insérais les clés dans la serrure et entrais dans la maison. La poussière bien trop présente, me tapa la gorge et je mis un moment avant d'arrêter de tousser. Je fis rapidement le tour pour ouvrir les fenêtres et retirer les draps qui protégeaient les meubles. Un ménage s'imposait. Alors, munie d'un balais et d'une enceinte, j'entrepris de tout nettoyer pour pouvoir rester.



Mekra


Néo ! je grondais en repoussant le chien qui essayait d'attraper mon petit déjeuner.

Ce chien est aussi mal éduqué que toi, pouffa la brune.

Je souris à sa remarque et jetais un morceau de pain à l'animal couché à mes pieds.

Faut seulement être ferme avec lui, sinon il est gentil.

Tel maître, tel chien, elle ricana et je roulais des yeux.

Je jouais avec la cuillère dans mon café, attendant qu'elle se décide à poser la question qui lui brûlait les lèvres.

T'étais où hier soir ... ?

Je relevais les yeux et croisais les siens. Presque noirs. Ils étaient tellement différents de ceux de Rose que j'eu du mal à me ressaisir. Je me raclais la gorge.

Je suis allé promener Néo.

Elle haussa un sourcil.

C'est qui ?

De quoi tu parles ? je demandais, perdu.

La meuf. C'est forcément une meuf, sinon tu serais pas si évasif.

Mais n'importe quoi ! Tu vas chercher où tes conneries ?

J'ai pas besoin de chercher. C'est la fille dont parle Ken ? Celle qui n'est pas fréquentable ?

Je m'étouffais avec mon café.

Il raconte de la merde lui.

Il veut prendre soin de toi, elle soupira. Et s'il dit qu'elle n'est pas bien pour toi, tu devrais l'écouter.

Ah ouais ? je raillais, sentant la colère monter.

Oui, tu sais qu'on veut seulement que tu sois heureux.

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