XII.

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Ambre


J'appuyais comme une enfant sur la sonnette, encore et encore.

Arrête de faire ça tu vas réveiller mes voisins, grogna mon frère lorsqu'il ouvrit enfin la porte.

Salut, je le serrais contre moi.

Il sourit et referma ses bras autour de moi, m'étouffant presque contre son torse.

T'es arrivée quand ? il demanda.

Maintenant. J'ai pris un taxi pour venir ici dès que j'ai atterri.

Vas-y rentres, il se décala pour me laisser passer et j'ébouriffais ses cheveux en riant légèrement.

Une fois dans son salon, je me jetais sur le canapé et posais mes jambes légèrement engourdies sur la table basse.

Ça a été ? il m'interrogea après être parti enfiler un tee-shirt.

Ouais nickel, j'ai vendu toutes œuvres.

Et pour l'autre truc ? il insista.

On a gagné, je souris. Comme d'habitude.

T'as rien fais rassure-moi, il fronça ses sourcils.

Bien sûr que non, tu sais que je ne prendrais pas de risque. J'étais juste là pour le soutien. Jordan se bat très bien tout seul, j'ai pas besoin de monter sur le ring pour finir son adversaire.

Heureusement, sinon je t'aurais tué.

Je lui tirais la langue et il me fit un doigt d'honneur avant de disparaitre dans la cuisine.

Café ? il cria depuis l'autre pièce de son appartement.

Tu sais que j'ai pas le droit ! je bougonnais.

Ouais, il ricana. Je disais ça pour te faire chier.

Je me relevais et le frappais avec une boite en carton qui traînait à côté de lui.

Bon faut que je rentre chez moi me changer, j'annonçais.

T'as dis à papa que t'avais bien atterris ?

Bah oui, je pouffais. Tu veux qu'il me tue parce que j'ai oublié de lui dire où je suis ?

T'aurais pu oublier, avec ta mémoire de pois chiche.

Gna-gna-gna.

Hyper mature pour une meuf de vingt-sept ans.

Je t'emmerde connard.

Il embrassa mon front en passant devant moi et je récupérais mon sac dans l'entrée.

On se voit chez tonton ? je m'enquis.

Lequel ?

C'est l'anniversaire de Noah, donc chez tonton Mo'.

Ah oui merde ! En plus je lui ai dis que j'allais chercher le gâteau parce qu'il était coincé au boulot.

C'est bon je vais aller le chercher, tu risques de l'oublier d'ici là, je me moquais.

Il leva les yeux au ciel, et pour toute réponse il ouvrit la porte d'entrée en me faisant signe de dégager.

A plus tard le moche.

C'est toi la mocheté, il frappa l'arrière de mon crâne.

DiamondsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant