La vérité, c'est que derrière tous ces sourires aguicheurs et ce visage angélique, se cache une armure en acier qui protège les plaies que lui a laissé la vie.
Et quand il la vit, derrière l'immense vitre, ses mèches brunes s'échappant de son chigno...
J'ai pas envie d'y aller ! je croisais les bras, les joues gonflées.
On y va. C'est non négociable.
Je soupirais exagérément pour énerver le bond à mes côtés. Il délaissa le levier de vitesse pour poser sa main sur ma cuisse, tendant sa joue.
Fais moi un bisou.
Non.
Rosie ...
Je roulais des yeux et mes lèvres se posèrent sur sa peau alors qu'il souriait.
Tu sais que je t'aime.
Moi aussi je t'aime, je dis finalement, craquant pour ses beaux yeux bleus.
Il se gara en bas d'un immeuble dans le neuvième arrondissement parisien et on quitta le véhicule.
Mat ! Un miroir géant ! Je m'écriais telle une gamine devant l'immense miroir qui nous renvoyait notre reflet.
Il éclata de rire en me voyant m'amuser avec. Parce que malgré ma majorité, j'avais toujours les mêmes envies qu'une enfant.
Prends une photo !
Il sortit son portable et je me plaçais à ses côtés, amusée par la situation.
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Son bras entourant mon cou, me coupant presque la respiration, mais ses lèvres s'écrasèrent contre les miennes, me faisant oublier le reste. Je m'accrochais à sa veste comme si ma vie en dépendait, profitant de chaque sensation qu'il me procurait.
On y va ? il demanda.
J'hochais la tête, et attrapais sa main pour rentrer dans l'immeuble. La musique était si forte qu'elle s'échappait de l'appartement où nous devions nous rendre. Mattéo entra sans frapper et je le suivis, toujours agrippée à son bras. Il salua ses amis, m'entrainant à sa suite et je souris rapidement à ceux que je ne connaissais pas. Sans attendre, il me colla un verre entre les mains et bu le sien d'une traite avant d'allumer un de ses joints. Je n'appréciais pas vraiment ce genre de soirée, de nature plutôt solitaire. Mais son sourire en coin lorsqu'il me regardait me détendit aussitôt.
Mat' ! On t'attendait bien plus tôt !
Je roulais des yeux en entendant la voix crécelle derrière moi. La jeune femme, bien plus âgée que moi nous rejoignit.
J'aime me faire désirer ricana le blond en souriant.
Elle claqua un baiser prononcé sur sa joue, y laissant une trace de rouge à lèvre. Son regard froid se posa ensuite sur moi, une légère grimace sur le visage.
