LXXII. "Fortunately you're good, otherwise I would have smashed you, beauty."

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Rose

Je n'arrivais plus à réfléchir assez pour me rappeler combien de verres j'avais déjà bu. Non, tout ce que je savais, c'était que je m'amusais comme une folle. Pour la première fois depuis que j'avais repris ma vie, je riais sincèrement. A la demande du brun, le barman déposa à nouveau six shots et d'un simple regard, on se lança dans une course pour savoir lequel de nous boirait le plus vite possible. Sans surprise, je déposais mon dernier verre en première sous les plaintes de mon compagnon de beuverie. Je lui tapais amicalement sur l'épaule et il me lança une cacahouète.

Putain mais t'es nulle comme meuf ma parole, il ricana.

Tu m'as pas dire d'ouvrir la bouche aussi ! je râlais.

C'est naturel pourtant chez une femme d'ouvrir la bouche pour recevoir mes graines.

J'haussais un sourcil, pas sûre de savoir s'il avait réellement voulu dire ça. Mais son air sérieux me fit éclater de rire en le bousculant.

Fermes là au lieu de dire n'importe quoi !

Il se renfrogna mais ses yeux ne quittèrent pas mon visage. Sous l'effet de l'alcool et de la chaleur qui émanait de la salle, mes joues se tintèrent de rouge et il passa un bras autour de mes épaules.

Trop mignon tu rougis !

Mais ta gueule ! je le repoussais.

Fais pas la gueule beauté, il souffla. T'es quand même belle.

Je levais les yeux au ciel. Mais loin de se laisser abattre, il prit ma main dans la sienne.

Tu fais quoi là ? je m'étonnais.

Je te fais danser, il haussa les épaules.

D'un geste étonnement rapide, il me fit tournoyer sur moi-même jusqu'à ce que je percute son torse. J'enfonçais mon doigt dans ses côtes, un sourire aux lèvres.

Pas très musclé tout ça mon cher, je remarquais.

Il me pinça la hanche et je le fusillais du regard.

Fais pas ça !

Sinon quoi ? il rit. Tu fais un mètre vingt beauté !

J'allais répliquer, mais il passa ses bras autour de ma taille. En un rien de temps, je me retrouvais balancée sur son épaule, la tête en bas.

Laisse-moi descendre ! je m'exclamais.

Ah non je peux pas ! il se moqua. La vue est trop belle par ici.

Je savais qu'il lorgnait sur mon fessier qui semblait attirer plus d'un regard pour je ne sais quelle raison. Je gesticulais autant que je le pouvais, mais il réussit à me maintenir sur lui, me faisant regretter d'avoir critiquer ses muscles inexistants.

Antoine fais-moi descendre ! je m'égosillais.

Rose !

Je relevais la tête, et aperçu la chevelure bouclée de mon meilleur ami fendre la foule. Lorsque son regard se posa sur moi, je vis qu'il hésitait entre rire de ma situation ou m'aider.

Mais aide-moi Rabiot !

Oh Adrien !

Antoine se retourna pour saluer mon ami, m'empêchant de le voir. Je soupirais fortement et pinçais les fesses du rappeur. Il sursauta et la seconde qui suivit, il pinça les miennes.

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