LXXXIII. « You're not happy for me ?"

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Rose


Avachie sur le torse de Deen, les jambes posées sur celles de Sneazzy, je pianotais sur mon ordinateur lorsqu'un flash m'ébloui. Je plissais les yeux et relevais le regard vers Ken qui semblait satisfait, mon appareil photo entre les mains.

Qu'est ce que tu fous ? Grogna Sneazzy.

Je prends une photo pour l'exposition de Rose, il sourit fièrement. Pas de raison qu'elle soit pas affichée alors qu'elle fait partie de cette famille.

Je levais les yeux au ciel mais souris légèrement en l'entendant parler.

Alors ? S'enquit Deen en retirant sa main de mes cheveux.

Eh ! Je geignis. J'aimais bien moi !

Ouais bah réponds moi et je recommencerais peut-être, il me fit chanter.

Je lui fusillais faussement du regard alors qu'il roulait des yeux, amusé par ma comédie. Je me concentrais à nouveau sur mon écran et ouvris le mail que je venais de recevoir. Mes yeux parcoururent le message et un fin sourire pris place sur mon visage.

C'est bon, je l'ai, je soufflais avec satisfaction.

Putain ! gronda Ken.

Je fronçais mes sourcils en relevant le regard pour le dévisager.

T'es pas content pour moi ? je demandais, surprise.

Bah si ! Mais ça me fait chier la télé de Rabiot est mieux que la mienne. Si t'es pas ici on va faire comment pour justifier le fais qu'on squatte tout le temps son appartement ?

Sa moue boudeuse nous fit éclater de rire et je m'empressais de répondre à l'agent immobilier pour lui confirmer ma venue afin de signer les derniers papiers.

La tipeu prend son envole, ricana Sneazzy.

Mais ta gueule je suis plus vieille que toi même ! je grognais.

Tu fais un mètre moins vingt cousine, se moqua ouvertement Deen. Désolé p'tite tête mais même si t'as trente ans, tu rivalise pas.

J'enfonçais mon coude entre ses côtes et il geignit en tentant d'étouffer une plainte.

Vieux débris, je raillais.

Sa main atterrit dans mes cheveux et il écrasa ma tête contre le cuir du canapé. Je me débattis pour lui échapper, mais ma position n'était pas des plus propices. Alors je me contentais de crier comme une idiote afin qu'il me lâche.

T'es vraiment un connard Deen, je m'exclamais une fois libre.

Debout face au sofa, je tentais de rabattre mes cheveux hirsutes. Mais en apercevant les sourires des rappeurs, je devinais que c'était un échec total.

Tu veux plutôt dire que je suis l'homme de ta vie, il me fit un clin d'œil.

Non ! je m'insurgeais. Tu m'as décoiffé !

Pas du tout ! il rétorqua. C'était un massage crânien rempli d'amour !

Sneazzy et Ken éclatèrent de rire en l'entendant prononcer cette phrase et je ne tardais pas à les suivre. La sonnerie de mon téléphone nous coupa et Sneazzy se jeta dessus avant que je n'en ai le temps.

Rends le moi Sneazz ! je réclamais.

Attends je lis ! il posa une main sur mon front pour me maintenir à distance.

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