XXIII. "See you later Rosalinda."

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Mekra

Un léger courant d'air me chatouilla le nez, provoquant mon réveil. Je passais une main sur mes yeux avant de les ouvrir complètement et la vue qui s'offrait à moi me fit sourire. Etendue à mes côtés, l'hispanique dormait à poings fermés et sa respiration lente était ce qui m'avait réveillé. Je roulais sur le côté afin de pouvoir la regarder. Je laissais mes doigts glisser le long de sa colonne dénudée. Elle remua un moment avant de cligner des yeux et de me sourire.

Salut.

Sa voix encore ensommeillée m'arracha un rire et elle fronça ses sourcils.

Quoi ? elle bailla.

T'as pas du tout la même allure que hier, je me moquais.

Eh ! elle repoussa mon visage.

Elle se redressa en baillant, le drap coincé sous ses bras pour couvrir sa poitrine. Je la regardais se réveiller petit à petit, m'étonnant de ses mimiques. Elle quitta le lit et je ne pu m'empêcher de la suivre du regard pendant qu'elle enfilait ses sous-vêtements.

Je pensais pas que le blanc pouvait aussi bien t'aller, je ricanais.

Elle se tourna vers moi, un sourire aux lèvres.

T'arrêtes les disquettes ?

Elle observa la pièce un long moment et lorsqu'elle mis mon teeshirt je compris qu'elle cherchait ses habits.

Qu'est ce que tu fous ? Je l'interrogeais.

Avant qu'elle ne réponde, j'attrapais sa hanche et la fit tomber sur le matelas. Elle tenta de se relever mais je me laissais tomber sur elle pour l'en empêcher.

Tu fuis déjà ? je murmurais.

Ses yeux cherchèrent les miens et elle posa ses mains sur son visage en mordant sa lèvre inférieure.

Ça dépend de ce que tu proposes.

On ne me le dira pas deux fois, j'éclatais de rire alors que j'avais déjà entrepris de lui retirer son haut.




Rose

Ma veste à la main, je terminais mon café, Néo allongé à mes pieds. Les rayons de soleil qui entraient dans l'appartement me rappelèrent que j'avais trop traîné ici et qu'il était déjà plus de midi.

Tu veux pas manger un truc avant de partir ?

La voix grave du rappeur me rappela la nuit d'hier et je réprimais mon rougissement avant de lui faire face en souriant.

Non j'ai du boulot qui m'attend, je répondis.

Il passa dans la cuisine pour nourrir son chien et j'eu le loisir de détailler sa musculature. Les muscles de ses épaules se mouvaient en fonction de ses gestes et je me perdis dans mes pensées, me rappelant le mouvement de ses muscles cette nuit.

Rosalinda ?

Quoi ? Je secouais ma tête.

Je te demandais à quelle heure tu partais, il se moqua. Mais t'as l'air bien plus intéressée par mon corps.

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