La vérité, c'est que derrière tous ces sourires aguicheurs et ce visage angélique, se cache une armure en acier qui protège les plaies que lui a laissé la vie.
Et quand il la vit, derrière l'immense vitre, ses mèches brunes s'échappant de son chigno...
Le bruit incessant de mes poings m'empêchait de réfléchir. Je frappais le sac sans m'arrêter, cherchant uniquement à contrôler ma respiration pour ne pas m'essouffler. La porte s'ouvrit dans un grincement et la lumière du jour m'aveugla. Je grognais en me stoppant et passais une main sur mes yeux pour m'adapter à la luminosité.
Salut.
Dom', je souris. Ca va ?
Oui et toi ?
J'hochais la tête en réponse et retirais les gants qui protégeaient mes mains.
Il est quelle heure ?je demandais.
Quatorze heures.
Merde, j'ai pas vu le temps passer !
Il se moqua de moi et retira ses lunettes de soleil.
Je vais prendre une douche, attends moi ici.
Je filais dans les vestiaires et me glissais sous l'eau chaude qui détendit instantanément mes muscles. Je me dépêchais de m'habiller et rejoignis mon bras droit dans l'entrée.
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Alors ?je m'enquis, une fois derrière le volant.
Ca va, il sourit en attrapant le dossier posé sur la banquette arrière. On est au-dessus des chiffres.
Bon, j'hochais la tête. Paulo ?
Il reprend dans deux jours.
Il a besoin de rien ?
Non, je lui ai déjà proposé mais il veut juste revenir.
Y a tout ?je demandais en désignant la pochette.
Ouais c'est nickel. On va l'avoir.
J'acquiesçais en silence et allumais une cigarette tout en tournant pour entrer dans un parking souterrain. On descendit de la voiture et mes gars nous rejoignirent, un sourire sur les lèvres, excités par l'adrénaline.
Pas de bavure, je plaquais.
Ils hochèrent la tête et sans plus attendre, on s'enfonça dans le niveau inférieur du parking. A mesure que l'on approchait, j'attrapais mon arme et les autres firent de même, prêts à tirer en cas de besoin.
C'est moi qui y vais, déclara Ted.
D'accord, j'acceptais. Mais tu te retiens, je prévins.
