XXXVII. "We do this properly."

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[Publication tardive parce que je rentre à peine de cours 😪 c'est pas une vie]

Rose

Je me réveillais en sursaut et vérifiais que je portais toujours mon haut. Un soupir de soulagement m'échappa quand je vis que c'était bien le cas. Je secouais ma tête chassant ce besoin constant de cacher ma cicatrice. Les ronflements constants de l'homme dans le lit me rassurèrent. Je quittais le lit et m'empressais de retrouver ma culotte et mon jeans. Sur la pointe des pieds, je sortis de la chambre. Je dévalais les escaliers pour monter dans ma voiture. Je jetais un regard au tableau de bord qui affichait six heures du matin et une pressante envie de café se fit ressentir. J'étais épuisée. Le brun de la veilla m'avait fatigué et mon mental approchait de la rupture, mes sautes d'humeurs en témoignaient. Je me garais devant le premier Starbucks que je croisais et me dépêchais de commander on éternel Macchiato Caramel. Une cigarette entre les lèvres, je vérifiais le GPS. Dom avait entré l'adresse de notre rendez vous. Mais l'heure tournait et j'enfonçais la pédale d'accélération. Mon regard se posa sur la façade du studio des rappeurs. J'avais oublié qu'il était sur mon trajet et sur le moment, j'eu envie de m'arrêter pour massacrer le grec et m'expliquer avec le Kabyle. Mais j'ignorais mes envies. Ce n'était qu'une question de minutes, mais j'allais enfin extérioriser toute la rage que je retenais depuis des années. Et rien que cette pensée me remonta le moral, allant même jusqu'à me faire oublier que le basané m'avait baisé et avait disparu depuis.


Garée en bas de l'immeuble, ma bande m'attendait. Je les saluais et contournais la voiture pour ouvrir le coffre. Une fois mon arme rechargée, je les rejoignis.

Il est à quelle étage ?

Quatrième, m'informa Dom.

J'hochais la tête.

On va enfin avoir notre vengeance, sourit Ted.

On fait ça proprement, j'ordonnais.

Il acquiescèrent et j'ouvris la marche en pénétrant dans le bâtiment.

Je laissais Lincoln crocheter la porte d'entrée et on le suivi dans l'appartement. Charles se releva précipitamment en nous voyant chez lui. Mais Dom fut plus rapide que lui et le força à se rasseoir avant qu'il n'atteigne son arme.

Qu'est-ce que vous foutez là ?! il s'exclama.

Du ménage.

Il tenta de se relever mais son visage s'écrasa sur la table devant lui et je grimaçais. Dom n'y était pas allé de main morte.

Faites ce que vous voulez, j'autorisais mes hommes. Mais gardez le réveillé.

Ils se mirent à l'œuvre, ne perdant pas de temps pour s'acharner sur lui pendant que je faisais le tour des lieux. Je vérifiais chaque pièce pour être sûre que personne d'autre ne soit là et revins dans le salon. Mes yeux balayèrent les objets et je m'arrêtais devant le buffet, pas le moins du monde perturbée par les cris du blond. Une photo, cachée derrière un cadre attira mon attention. Je me hissais sur la pointe des pieds pour attraper la photographie. Ma gorge se noua alors que mes doigts effacèrent la fine couche de poussière. Mes pensées fusèrent alors que j'analysais la photo prise il y a presque sept ans. Et mon organe vital se serra si fort que je cru qu'il n'allait jamais repartir.

 Et mon organe vital se serra si fort que je cru qu'il n'allait jamais repartir

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