51 : Quelques vers

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Souvent déplorée,
Bien peu appréciée
Gouttes célestes, larmes des nuages
Toujours lestes, tombant à chaque orage

Pluie tombant en une belle mélodie
Souvent étouffée par l'humaine cacophonie 
Toi qui, imperturbable, continue de chuter vers la terre
Toi qui, comme tes semblables, traverse les airs

Goutte parfaite, toi qui vit l'espace d'un instant
Goutte fugace, toi que l'on n'a pas le temps d'apercevoir
Goutte de pluie, ta beauté n'a duré qu'un temps
Goutte céleste, ton destin était de choir

Mais gemme liquide, ce n'est pour toi jamais la fin
Toi qui est bien plus éternelle que les humains
Car ton cycle, jamais ne s'éteint
Contrairement à l'homme qui s'agite en vain

Pluie qui apporte la vie, éternelle
Eau qui retourne à la terre, immortelle
Tu finiras par rejoindre les nuages
Et y rester jusqu'au prochain orage

L'Homme qui rit de ta courte vie
Est celui qui n'a pas encore comprit
Son existence est longue contrairement à la tienne
Mais ta vie est infinie, et non la sienne




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