191 : La Forêt d'Ellandil

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À Quaranys, il est une forêt qui porte le mystérieux nom de Forêt d'Ellandil. L'on dit que ses feuilles sont toujours d'un vert vif lumineux et que quiconque y entre en ressort grandi.

L'histoire derrière cette mystérieuse forêt est celle d'un héros qui aurait, en des temps immémoriaux, sauvé les hommes d'un fléau.

Le fléau était la menace d'un Dieu Tyran, Dieu de la Guerre. Qui s'amusait des hommes et les torturait à son bon plaisir.

En cette période troublée, l'Humanité avait bien besoin d'un héros. Et celui qui s'éleva ne fut autre qu'Ellandil, qui se dressa devant une menace bien trop grande pour lui.
Mais Ellandil n'était pas homme à renoncer. Alors il voyagea à la recherche d'un moyen de se débarrasser du Dieu Tyran.

L'on dit qu'il fut accompagné, mais les avis divergent sur ses compagnons. L'on mentionne parfois des personnes extraordinaires, des demis-dieux ou parfois de simples voyageurs recrutés sur le chemin.
L'on dit qu'Ellandil était le plus brave d'entre eux.

Le héros suivit donc la piste d'une prophétie qui annonçait comment se débarrasser du Dieu Tyran. Il parcourut terres et mers à la recherche des trois Dagues de Torag. Lorsqu'il les eues trouvées, il était fin prêt.

Il combattit le dieu et ses hordes de démons, sans relâche et sans peur, comme le héros qu'il était.
Blessé gravement, Ellandil ne renonça pas. Il se battit jusqu'à ce que le Dieu rende l'âme et qu'une jeune déesse prenne sa place.

C'est alors que la nouvelle déesse de la Guerre, Vaä, prit la place du vieux Tyran et se montra plus juste que lui. Alors qu'elle mettait fin aux derniers combats, le monde retrouva la paix.

Mais Ellandil était gravement blessé, et aucune magie ne put lui venir en aide. Adossé à un arbre aux couleurs lumineuses, le héros rendit l'âme au grand malheur de ses compagnons.

En son honneur, la Déesse Innommée fit pousser la forêt tout autour de lui et y plaça un charme pour que jamais ne meure le souvenir du héros.

Ainsi naquit la forêt d'Ellandil. Et l'on raconte qu'en son centre, dort encore pour l'éternité le corps sans vie du héros.

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