Partie 93

448 6 0
                                    

Partie 93:

Point de vue Clémentine:

Je suis suspendue mais je me sens plus libre que jamais. Quoi de plus évident pour moi, dans ces conditions, que d’aller faire une balade sur la plage? 

La mer symbolise pour moi la liberté.-Quand on est à son bord, on peut sentir le vent qui nous pousse vers de nouveaux chemins. C’est exactement à ce stade de ma vie que je me trouve. Prête à aller vers de nouveaux chemins, main dans la main avec Maxime.

Alors que je marche, élevant mes bras face au vent, je peux apercevoir Maxime qui arrive vers moi. Il se met à courir pour me rejoindre le plus vite possible. 

À cet instant, mon cœur bat si fort. C’est dingue de pouvoir aimer autant, c’est l’amour, le vrai. 

Les secondes passent et nous rapproche de ce baiser qui sera unique. Le premier aux yeux de tous. Le premier sans avoir besoin de se cacher. Oui, je peux désormais embrasser l'homme que j’aime sans me soucier de qui pourrait bien nous surprendre.

Maxime arrive enfin jusqu’à moi et me soulève dans les airs. Il me fait tourner autour de lui. Nous ne faisons plus qu’un, nous sommes libres.

Maxime me repose et pose enfin ses lèvres sur les miennes. Je prolonge autant que possible ce baiser tout en m’accrochant à lui. Ce baiser à une saveur si particulière. Je sais déjà que je m’en souviendrais toute ma vie. C’est le genre d’événements que je voudrais raconter plus tard à nos enfants. Un moment clé de notre histoire.

Je me détache de ses lèvres et laisse apparaître mon plus beau sourire sur mes lèvres.

Maxime: Tu vas bien?

Clémentine: Oui, je suis heureuse!

Maxime: C’est vrai? Tu m’en veux pas trop que tout soit découvert?

Clémentine: Déjà c’est pas ta faute et puis je suis plus que heureuse de ne plus avoir à me cacher!

Maxime: Je sais que tu tiens à ton métier…

Clémentine: Oui mais il y a une chose à laquelle je tiens plus encore, c’est toi!

Maxime: Pour moi, il n’y a rien qui ne compte plus au monde que toi.

Nous ne pouvons nous empêcher de nous sourire comme deux enfants. Oh, ce sourire ne va pas quitter mes lèvres avant un moment, c’est une certitude.

Maxime prend ma main dans la sienne et nous entamons cette balade sur la plage. 

J’ai l’impression que nous sommes seuls au monde, je ne fais même plus attention aux autres passants. Peut-être avons-nous croisé des connaissances durant cette balade? Je ne saurais vous le dire.

Maxime: Ma mère m’a donné la permission de dormir chez toi ce soir après tout ces événements.

Clémentine, souriant: C’est vrai?

Maxime: Oui!

Clémentine: Et si on se faisait un petit resto en amoureux?

Maxime: Ce serait un plaisir mon cœur.

Nous quittons cette plage si chère à notre cœur, toujours main dans la main et rentrons à la maison.

Souvenir Éternel A Clemax StoryOù les histoires vivent. Découvrez maintenant