[SNK - LEVI X OC] GUERRE ET PAIX

Épisode 28 : La Désillusion D'une Vie

J'entendis un bruit métallique et sentis quelque chose passer à côté de mon oreille.

Tout à coup deux bras s'emparèrent de mon corps et je sentis une chaleur contre moi.

- Idiote ! Espèce d'imbécile ! Si tu veux tant mourir, je te trancherais comme du titan !

Il me fallut un temps pour comprendre ce qu'il se passait. Mais une fois que je me remis du choc, je découvris Rivaille qui était aussi trempé que moi.

Il avait utilisé son équipement tridimensionnelle et avait volé pour me rattraper. Nous étions en train de remonter le fil à toute vitesse.

- Caporal...

- Accroche-toi à moi et protège ton visage ! M'ordonna-t-il.

Je mis alors mes bras autour de sa nuque et enfouis mon visage dans la chaleur de son cou tandis qu'un de ses bras s'enroula fermement autour de ma taille.

Et d'une seul coup, nous allions beaucoup plus vite. Je m'accrochais fortement à lui lorsqu'il fit un virage et agrippa son grappin sur un autre support.

Rivaille se pencha alors en arrière et un grand bruit d'éclat résonna à mes oreilles. Je sentis des morceaux de vitre tomber sur nous et la seconde d'après, nous étions de nouveau à l'intérieur du château, dans un des couloirs, par terre.

Il me lâcha et se releva sans aucun effort en ramenant ses grappins de son équipement. Équipement qu'il avait enfilé par dessus son costume ou plutôt sa tenue de ville : chemise blanche avec un jabot et veste noire.

J'étais assise par terre, adossée au mur en train de tousser face à la pluie que j'avais presque avalé de travers.

- Je vais te trancher les jambes. Tu ne pourras plus jamais marcher mais ça évitera que tu refasses une merde pareil. Tu préfère que je commence par la droite ou la gauche ?

Il s'avança vers moi en sortant une lame et en me regardant d'un air sombre et menaçant.

Je pensais qu'il blaguait jusqu'à ce qu'il mette sa lame sous mon cou avant de me relever violemment et de me plaquer au mur.

Il mit son bras sous ma gorge et appuya dessus. Je sentis les larmes me monter aux yeux.

- Est-ce que je dois te tuer pour te dire de ne pas recommencer ? J'ai toujours pensé que la violence était plus efficace que les mots. Dis-moi, je dois te traiter comme ces gamins sans cervelles maintenant ?! Qu'est-ce qu'il s'est passé dans ton putain de crâne moisi de toubib ?!

Ses yeux me faisaient de plus en plus peur à mesure qu'il exteriorisait sa colère contre moi.

- Je... Je n'allais pas mourir... Réussis-je à articuler.

Il entendit mes mots et se figea en me regardant comme si j'étais bel et bien devenu un titan.

- Hein...?

Il me lâcha alors et s'empara de ma nuque. Il m'obligea à avancer sur les morceaux de verre jusque devant la fenêtre qui n'était plus et qui laissait un courant d'air et la pluie entrer.

- Si je te jettes, on verra si tu survis espèce de...

- Rivaille! Ça suffit ! Laisse-la, c'est un ordre !

- Tsk !

Rivaille me lâcha et je tombais à genoux sur les bruits de verre. Je vis Erwin dans un magnifique costume militaire décoré de médailles de major venir vers moi. Il tendit la main que je pris pour me lever et m'attira à ses côtés.