[SNK - LEVI X OC] GUERRE ET PAIX

Épisode 110 : Hizuru (S4 ÉP. 10)

Repère chronologique : l'An 852.

Annie est toujours cryogénisée.
L'alliance avec les Mercenaires Anti- Mahr continue à porter ses fruits avec toujours plus d'innovation touchant tous domaines.
Un évènement majeur de cette année : l'arrivé du clan asiatique
Monde extérieur : Mahr continue la guerre contre l'Alliance Moyen-Orientale.
Bilan des envahissements : huit navires envahirent l'Île du Paradis en 851.
[Fiction] Fait survolé : Rivaille et Nausha se sont fiancés en fin 851.

Eren : 17 ans
Rivaille : 32 ans
Nausha : 27 ans
Sirus : 15 ans
Bébé (?) : ??

Janvier et Février 852 : 7ème au 8ème mois de grossesse

L'année 852 débuta dans le chaos. C'était tout ce qu'on pouvait demander de mieux. Deux semaines s'étaient écoulées depuis le départ des bataillons d'explorations suite à l'alerte aux populations. Personne n'était revenu, excepté quelques messagers du camps qui venaient globalement presque tous les deux à quatre jours.

Je m'en souviendrais de cette nuit. L'humanité aussi.

J'étais allée voir Pixis avec une escouade de Rivaille et nous avions dû organiser toutes les équipes de soldats pour les déployer dans chaque recoins de Sina, mais aussi de Rose et de Maria. Nous avions aussi fait le tour des villes pour s'assurer que nos informations étaient bien relayées à chaque équipe. Si dans la plupart des villes, les gens suivaient les instructions à la lettre, d'autres oubliaient complètement le protocole que j'avais mis en place et se laissaient dominer par la terreur.

De ce fait, Pixis et ses hommes ainsi que mon escouade devaient souvent intervenir ce qui mettait en péril l'efficacité de mes opérations qui consistait à agir rapidement. Des hommes bousculaient les autres, des enfants se perdaient dans les files, le ton montait très vite entre les habitants. Ce qui mena à de nombreuses bagarres alors que l'humanité même était en danger. Alors que nos soldats étaient au front et se battaient pour nous.

Ça m'avait presque fait vomir. Lors d'une tension dans un district, fatiguée de voir les gens s'énerver pour rien, j'étais descendue de ma calèche malgré les protestations et inquiétudes de l'escouade des bataillons.

J'avais serré les dents, j'avais mangé ma fatigue, j'avais dévoré mon épuisement, j'avais digéré mes maux de têtes et mes douleurs aux bassins. J'avais ignoré la douleur au bas-ventre.

Pour la première fois, j'étais la chef des opérations. Il fallait que j'agisse en conséquence.

J'avais alors rejoins Pixis et j'avais crié à la population que ceux qui n'écouteraient pas nos instructions seraient jeter en pâture à l'extérieur des murs. Décision assez extrême, je le concevais, mais je devais utiliser leur terreur contre eux. Je leur hurlais à quel point c'était honteux de voir des habitants se comporter ainsi alors que pères, mères, filles, fils, frères, et soeurs, étaient en ce moment même en train de se battre au front et gagnaient du temps pour eux. Je leur sermonnais que tous ceux qui ne voulaient pas vivre n'avaient qu'à mourir mais qu'ils n'avaient pas le droit de compromettre ceux qui voulaient survivre.

Pour le bluff, j'avais fait apparaître des éclairs violets dans ma main gauche.

Aux grands maux les grands remèdes... Non ?

Ça avait fait son petit effet et tout le monde s'était tue avant de se remettre dans les rangs et suivre les instructions des soldats assignés à ce district.

Pixis m'avait raccompagné dans la calèche.

Et j'avais sentis des contractions au bas-ventre. Faustina m'avait prévenu que des contractions bénignes allaient apparaître et que j'allais devoir surveiller ça de près. Moi qui avait voulu que ce bébé sorte le plus vite possible, je priais les dieux pour qu'il se retienne et reste en sécurité dans mon ventre. Ce n'était pas le moment d'accoucher. Vraiment, mais vraiment pas le moment. Et il était supposé venir dans deux mois !