[SNK - LEVI X OC] GUERRE ET PAIX

Épisode 139 : Pour Un Monde Plus Juste

J'étais assise à côté de Rivaille, qui était lui, à côté de Hanji. Dans le rang au-dessus de nous, il y avait Sirus, Sasha, Conny et Jean. Et celui d'en dessous, Onyankopon, Kiyomi, Armin, Mikasa et Eren.

Nous nous étions répartis sur les trois derniers rangs, en haut de l'assemblée, et la salle était pleine à craquer d'hommes majoritairement (les femmes se faisaient rares mais il y en avait quand même). Il y avait tellement de monde que toutes les places assis avaient été assiégées et même hors rangs comme tout en haut et tout en bas, les gens restaient quittes à être debout.

Nous regardions tous en bas, au centre, où il y avait une petite rangé rectangulaire de personnalités politiques qui étaient assis et qui prenaient des notes. Et face à la rangée, un bureau avait été installé pour l'orateur ou l'oratrice qui ferait son discours.

J'étais nerveuse, exactement comme le jour où Rivaille était rentré à la maison pour m'annoncer que Kiyomi n'avait trouvé aucun allié. J'avais le cœur qui palpitait presque, et mes mains étaient devenues toutes moites sur mes genoux.

Il y avait diverses méthodes de mettre à exécution le plan de Hanji. Un plan qui consistait à prendre contact avec le reste du monde et montrer que nous étions désireux de changer les rapports de l'empire eldien avec eux. Et l'une de ces méthodes était de prendre contact avec une association qui avait fait beaucoup parler d'elle au cours de ces dernières années, d'après Yelena et Onyankopon.

L'Association pour la Protection du Peuple d'Ymir.

J'avais fait ma part de recherche et elle se voulait porte-parole des descendants d'Ymir, tout à travers le monde. Cette catégorie de personne qui n'avait toujours pas les mêmes droits que les autres à cause de son origine et de l'Histoire qui avait fait d'elle une catégorie de monstres à mettre en cage, était défendue par cette association et ses militants qui se voulaient pacifistes. On ne pouvait pas punir les descendants d'Ymir aujourd'hui pour quelque chose qu'il s'était passé il y a cent ans. Il fallait changer la donne et donner à ces gens des droits.

Pour un monde plus juste, avait énoncé le président à la presse.

Ça m'avait redonné un petit peu d'espoir. Il y avait des personnes dans le monde extérieur qui pouvait penser ainsi et n'était pas fermé d'esprit. C'était un petit début.

En parlant du loup, ce président venait de faire son entrée dans l'assemblée. Homme de petite taille, des cheveux blonds bouclées, costume beige, même de là où j'étais, je le voyais tripoter nerveusement ses feuilles... Qu'il fit tomber. Il se dépêcha de les ramasser et d'aller jusqu'au bureau en trombe.

- Il a pas l'air très fiable, remarqua Rivaille à mes côtés, sceptique. S'il parle comme il marche, je crains pour ce qu'il va nous chier.

- Ne le juge pas avant qu'il ait dit quoi ce soit, le réprimandais-je à voix basse.

- Laisse-lui une chance, ajouta Hanji.

Assis entre deux femmes qui lui faisaient la moral, Rivaille se tut, mais je vis du coin de l'œil qu'il avait arqué son sourcil et restait toujours dubitatif.

Honnêtement, ça me rendit encore plus nerveuse. De un, parce que je savais que Rivaille avait une excellente intuition concernant les gens et de deux, pour un homme qui se voulait représentant des droits des descendants d'Ymir... On ne va pas se le cacher, ça ne donnait pas une très bonne impression.

- Messieurs, Mesdames, je vous remercie d'être venus aussi nombreux pour parler d'un sujet qui m'est à cœur ! Commença le président, d'un ton haut et fort pour que nous puissions tous entendre. Je vais être très bref avec vous !