[SNK - LEVI X OC] GUERRE ET PAIX

Épisode 121 : Intimité

La fête était finie. Nous avions passé un excellent moment, Kuchel s'était amusée avec tout le monde et avait adoré être le centre d'attention, et j'avais chaleureusement remercié tout le monde. Même Rivaille dont les fêtes c'était pas son truc n'avait pas fait de remarque désobligeante et avait profité à sa façon. En buvant tranquillement du thé et en surveillant quiconque embêterait notre fille un peu trop. Ou jouait avec elle un peu trop aussi. Puis lorsque la fête fut terminée, il exigea à tout le monde de tout nettoyer et nous fûmes bien obligés d'obéir à son ordre catégorique. Même moi.

Nous étions au soir, Kuchel épuisée par cet anniversaire mouvementé dormait. J'avais troqué mes vêtements pour une robe de chambre légère et presque transparente. Je m'étais fait coulée un bain mais avant ça, je voulais proposer à Rivaille de me rejoindre aussi.

Il était dans le salon, assis sur le sofa, des documents à la main, les sourcils froncés. Je m'approchais de lui et il me jeta un coup d'œil. Je lui souris.

- Je manque presque ces putains de gueules de titans. La prochaine fois que j'en vois un, je lui fais bouffer toute cette paperasse de merde.

Sans demander sa permission, je m'assis sur ses genoux. Il me regarda, imperturbable mais déposa sa feuille sur la table basse. Il mit ensuite ses mains sur mes jambes nues.

- Rejoins-moi pour un bain, soufflais-je. Ça te détendra.

- J'ai de la paperasse à faire pour la binoclarde Nausha.

- Justement tu feras une pause... Et si je dis que mon mari m'a manqué et que j'ai besoin de lui, ça te ferait changer d'avis ? Demandais-je taquine.

- Et c'est ton seul argument ?

Je me mordis la lèvre.

- Tu t'es occupé de Kuchel. Mais j'attends toujours mon tour.

Il s'apprêta à répondre mais je vis son regard changer. Ses mains sur mes jambes avaient continué à se balader durant notre échange mais il sembla remarquer quelque chose. Je souris franchement.

- Tu es nue sous cette robe la toubib ?

- Je t'ai dit, je vais aller prendre un...

Il me prit alors par la taille et m'allongea brusquement sur le canapé. Je levais mes jambes et entourais sa taille avec et ma robe glissa le long de ma cuisse.

- Tu veux toujours pas de ce bain ? L'embêtais-je avec un clin d'œil.

Il me jeta un regard mauvais avant de soupirer. Il n'aimait pas quand je l'embêtais ainsi et souvent, je me faisais avoir par mon propre jeu. On jouait pas avec le caporal et il me ferait payer mon audace.

- Tch. Tu paies rien pour attendre.

Il me souleva alors et m'apporta lui-même dans la salle de bain. Mon dieu qu'est-ce que j'aimais les soirées comme ça ! Où Kuchel s'endormait tôt ! Où Rivaille était là ! Où j'avais effectué la plupart de mon travail à la maison avec les dossiers de l'hôpital! Ce soir c'était détente dans les bras de Rivaille au bain !

Une fois dans la salle de bain, Rivaille se déshabilla et prit soin de plier et de mettre ses vêtements sur une chaise dans une flegme monstre. Mes neurones décrochèrent lorsque je vis ses jambes musclés et galbées et ses fesses fermes. J'avalais ma salive et fis de même. Je me retournais ensuite.

Il était à demi-allongé, le dos contre la surface murale et ses bras s'étendaient sur le long des rebords. Plus attirant que lui, ce n'était pas possible.

Je m'assis devant lui sur ses cuisses musclées et mes seins touchèrent gentiment ses pectoraux. Nous nous regardâmes et soupirâmes en même temps. C'était extrêmement rare d'avoir un moment de pur calme et de détente, et j'avais l'impression que ça faisait mille ans que nous n'avions pas partagé un moment de paix comme ça. Kuchel prenait tout notre temps ainsi que notre travail.