- Pixis arrêtez de vouloir chercher votre gourde dans vos affaires ou je vous craque le dos, menaçais-je.
- Ho ho ho ! Et dire que je pensais que vous me compreniez !
- Je ne suis pas aussi alcoolique que vous ! Tenez-vous droit ou vous repartirez avec un dos déformé !
Il se décida finalement à m'obéir et s'assit correctement sur le tabouret pendant que je massais ses épaules et son dos nu pour atténuer les douleurs de ses articulations.
Nous étions dans mon cabinet médical qui était situé au même étage de mon bureau de directrice, et j'avais donné rendez-vous à Pixis pour un massage afin de soulager son rhumatisme. Malheureusement ce bon vieux Pixis n'allait pas en rajeunissant.
- Mais ma chère, vous n'avez pas l'air d'être dans votre assiette. Nous devrions boire un coup ensemble pour célébrer la victoire d'hier après ça.
- Mmf... Pixis, de vous à moi... Vous savez que cette victoire n'est que factice. Dès qu'ils trouveront quelque chose pour m'inculper ils me jetteront en prison.
- Aucune victoire n'est factice comme aucun vin ne l'est. Les deux se méritent à leur juste valeur. Une victoire reste une victoire Nausha et c'était le point d'honneur d'Erwin. En parlant de lui, je vous ai toujours préférez à lui...
- Cessez de m'amadouer, je vous vois venir ! Je ne vous laisserais pas boire UNE goutte d'alcool tant que nous sommes en consultation. On doit donner l'exemple vous et moi !
Il ronchonna dans sa barbe et je souris. Ça faisait du bien de voir des vieilles connaissances.
- Pixis, vous me faites confiance ? Demandais-je en tapotant son dos.
- Je ne viendrais pas dans l'antre de mes ennemis.
- Mais comme on dit, tiens tes amis près de toi et tes ennemis encore plus proche. Vous pourriez faire semblant de me faire confiance et finalement me détester parce que ma lignée vient de Mahr.
J'avais dis ça sur un ton léger pour paraître détaché mais cette pensée m'avait bel et bien piqué le cœur. Et j'aurais aimé être sûre de la position de Pixis envers moi.
- Et bien ma chère, ce sont ces pensées qui vous tiennent éveillée la nuit ?
Oups. Si j'avais une mine fatiguée ce matin c'était parce que Rivaille m'avait maintenu éveillé. Bien sûr je me gardais bien de le dire.
- Sachez que je ne regarde pas une personne par d'où elle vient. Chacun a ses propres critères bien que ces critères peuvent s'avérer déraisonnables. Quant à moi, le seul fait que vous savez comment on boit un bon alcool fort me suffit largement.
- Je vois... Merci Pixis. Vous avez toujours eu de bon conseil pour moi.
- Mais ma chère, quelqu'un vous a-t-il dénigré ? Vous semblez avoir perdu confiance en vous. Je ne suis pas encore sourd, profitez-en pour vous confier pendant que vous me détruisez le dos.
- Je ne suis pas ici pour vous faire des massages doux... Mais merci pour votre sympathie Pixis.
J'hésitais tout de même à lui raconter mais je me laissais finalement détendre par cet atmosphère de confiance entre nous. Je lui racontais le sauvetage de Nicolo et les rumeurs qu'il y avait sur moi et surtout le comble : que Faustina m'avait demandé de partir pour maintenir l'honneur de l'hôpital parce que je n'appartenais pas à l'île du Paradis.
Pixis se rhabilla ensuite tandis que je me lavais les mains et nous nous assîmes à mon bureau.
- Dans les dernières nouvelles, il me semble que l'une de vous deux est directrice et l'autre directrice adjointe. Je ne me fierais pas à quelqu'un d'aussi fade en goût pour les reproches. Tant qu'il y aura adjointe dans son titre, vous aurez la main. Et il ne tient qu'à vous de garder ce titre et d'après ce que vous avez montré hier, vous avez assez de cran pour repousser un tel faucon qui vous tourne autour.
VOUS LISEZ
[SNK - LEVI X OC] GUERRE ET PAIX
FanfictionUne jeune femme médecin et son fils adoptif sont recueillis par les Bataillons sous les ordres d'Erwin Smith après un acte de bravoure, suite à l'invasion de son district dans le mur de Rose. Des destins vont s'entrecroiser, certains vont se défaire...