[SNK - LEVI X OC] GUERRE ET PAIX

Épisode 65 : La Mer II (MATURE CONTENT)

⚠ : mature content au milieu du chapitre. Érotisme et quelques termes pas du tout emballés dans de la dentelle. Si vous vous sentez inconfortable, scrollez jusqu'au *** !

Le temps nous avait sourit lorsque nous avions quitté les murs du Paradis. Personne ne s'opposa à la demande de Rivaille d'ouvrir les murs extérieurs puisque c'était le caporal des bataillons. On s'étonna juste qu'à la place des escouades qui l'accompagnaient habituellement, il y avait moi, la capitaine du corps médical qui n'avait rien à faire à l'extérieur du mur.

Nous avions pris un cheval et Rivaille le dirigeait pendant que je m'agrippais fort à lui, mes bras autour de sa taille, ma joue contre son dos musclé. Il avait quand même pris son équipement tridimensionnel au cas où un titan surprise surgissait. On était jamais trop prudent.

Je levais la tête et souris au ciel bleu et immense. L'air était si frais, le vent faisait voler ma chevelure noire dans l'air, et le soleil me réchauffait gentiment le visage. Je fermais les yeux et respirais profondément. C'était vraiment une très belle journée.

Le printemps était là et j'avais l'impression d'être seule au monde avec Rivaille. Il n'y avait aucun bruit au alentour, je voyais des grands arbres et des plaines vertes à n'en jamais finir se défiler sous nous. Je n'étais jamais sortie du mur, c'était la première fois que je faisais une telle expérience. Moi qui avait respiré l'air des villes mais aussi des bidonvilles, je voyais la différence entre cet air et celui de l'intérieur des murs... Celui-ci était tellement plus frais, tellement plus pur.

- Le ciel est tellement bleu aujourd'hui ! Je suis vraiment heureuse Rivaille ! M'écriais-je en riant de bonheur et d'émerveillement, derrière lui.

Dans notre relation, j'étais la bavarde. Bien qu'il soit un homme franc et ne se gênait pas pour dire ce qu'il pensait, il restait calme et fidèle à lui-même. Mais je savais que tout ce que je disais, la moindre des choses, la moindre de mes paroles, le moindre de mes mots, il les écoutait avec attention. Il m'arrivait souvent d'être surprise dans nos conversations quand il ressortait quelque chose que j'avais dite il y a longtemps.

Alors je ne m'offusquais pas quand il ne me répondit pas. Je ne prenais pas ça pour une attitude de supériorité puisqu'il n'avait pas la grosse tête. C'était juste lui. Je savais que bien qu'il ne répondait pas à mon euphorie, il se l'imprégnait. Et puis si vraiment je l'agaçais avec mes paroles, il me le dirait, accompagné d'une menace de me tailler les lèvres.

Je profitais de cette promenade à cheval au grand galop pour admirer les paysages et le ciel dont je ne me lassais pas. Dès fois il me disait de bien m'accrocher car il allait passer dans une zone forestière et il allait accélérer l'allure. Dès fois quand la vitesse me soulevait le cœur je lui disais et il ralentissait immédiatement pour ne pas aggraver mon état.

Puis en fin de matinée, nous étions arrivés. J'avais été surprise de voir un immense mur séparer l'île de la mer mais les bataillons avaient déjà installé des monte-charges. Nous descendîmes du cheval et remplie d'excitation, nous passâmes de l'autre côté du mur.

Je vis alors de l'herbe puis du sable. Beaucoup de sable. Et finalement la mer.

Elle était d'un bleu différent du ciel, mais était tout aussi magnifique. C'était un bleu profond, qui brillait de milles feux, la mer semblait justement miroiter le ciel, et je crois bien que c'était le spectacle le plus magnifique qui m'ait été donné de voir de toute ma vie. Je courus alors vers l'eau, une eau qui s'étendait à l'infini et je laissais mes genoux tomber sur le sable fin et trempais mes mains dans l'eau.