[SNK - LEVI X OC] GUERRE ET PAIX

Épisode 118 : Liberté

Juillet (continuité) à Décembre 

Juillet (continuité)

J'avais senti une chaleur parcourir mon corps mais la douleur était bien présente. La douleur d'avoir été coupée par des petits éclats de verre. La douleur de l'impact au niveau de mon dos qui avait atteri sur le sol et de ma nuque qui s'était rompue. De mes bras qui s'étaient disloqués. De la colonne vertébrale qui s'était brisée.

Je sentis ensuite une chaleur me parcourir le corps. Ce souffle de vie qui me régénérait de l'intérieur, cette chaleur qui m'indiquait que mes gènes de Rosenbaum s'activaient pour réparer le plus de dégâts possible. Pour me faire revivre.

Je n'imaginais même pas quelle allure je devais avoir. Quelques minutes plus tôt j'étais en train de sourire folle de joie, dans ma robe de mariée, et voilà que je devais ressembler à un monstre difforme dans ma robe déchirée. La grosse blague. C'était l'histoire de ma vie. Même mon bras droit était de traviole.

Lorsque mes sens refirent surface, j'ouvris les yeux et entendis de nombreuses voix. Notamment celle de Rivaille, Hanji et Jean. Je vis aussi les têtes de Yelena et d'Alexis qui me regardaient inquiets.

- Sirus... Kuchel... Murmurais-je d'une voix rauque.

- Ne t'inquiète pas pour eux t'es dans un pire état, me sermonna Rivaille le visage crispé et en caressant mon front. Occupe-toi de toi. Sirus a pris Kuchel et est sorti pour se mettre en sécurité.

- Tu nous as tous sauvé Nausha ! S'écria Hanji à ma gauche en me pressant la main. Tu as créé une barrière avant que le plafond tombe sur nos têtes !

- Je sais pas ce qui lui a pris à ce crétin suicidaire ! S'angoissa Jean en se prenant le visage dans les mains. Il s'est tout à coup transformé ! Il a bien choisi son jour ce couillon ! Désolé caporal d'avoir gâché votre mariage !

- Ce... N'est pas de sa faute... Déclarais-je avant de grimacer de douleur.

- Il faut l'emmener à l'hôpital Hanji, elle a besoin de soin, suggéra Yelena en prenant mon pouls.

- Non ! Elle n'ira nulle part !

Si mes sens s'étaient engourdis par ma mort, mon ouïe se réveilla d'un coup en entendant la voix colérique d'Alexis. Je le connaissais depuis un peu plus d'un an... Et je ne l'avais jamais vu s'énerver. Au grand jamais.

- Vous n'y connaissez rien Weissmüller, rétorqua Yelena. Nausha a...

- Non vous vous n'y connaissez rien ! Mahr sera au bord de la faillite lorsque qu'il sera dirigé par des sans cervelles de crétin de mercenaires comme vous. Elle a besoin de soleil et vous lui faites tous de l'ombre !

- De soleil ?! Cracha Rivaille à mes côtés. Je vais te faire bouffer ton cerveau liquide !

- Rivaille... L'appelais-je. Essayons ce qu'il dit...

La colère d'Alexis m'intriguait beaucoup. Je l'avais toujours vu comme un charmeur qui séduisait toutes les femmes qu'il croisait, comme un poète quand il sortait des rimes par-ci par-là, pour un lunatique lorsque tout à coup il admirait la nature, mais aussi pour un arrogant aristocrate pourri gâté qui avait toujours eu ce qu'il voulait.

Mais même en sachant qu'on trafiquait la mort de sa patrie, de son pays et de sa famille, il avait toujours maintenu ce masque du faux joyeux luron riche. Mais pas une fois il s'était énervé.

Je ne savais pas ce qu'il savait d'autre ni comment il détenait des informations aussi précises mais ça valait le coup d'essayer.

Je hochais la tête en regardant tous mes amis et ils s'écartèrent de mon champs de vision.