[SNK - LEVI X OC] GUERRE ET PAIX

Épisode 20 : Par Amour Pour Lui (WARNING CONTENT)

Ce chapitre décrira un contenu sensible qui n'est pas pour tous les âges. Si vous êtes sensible ou êtes dans un état de faiblesse, abstenez-vous de lire cette partie !

À l'annonce de Sasha, Rivaille ne perdit pas une seconde pour aller dehors afin d'évaluer la situation tandis que je me dépêchais de finir avec l'épaule de Jean.

- On ne peut plus sortir maintenant, revint Rivaille en tiquant.

- Ils organisent des patrouilles en ville tous les soirs, mais un villageois a bel et bien dû vous voir et vous dénoncer.

- Il reste plus qu'une solution si on veut pas se faire attraper, commença Armin la voix presque tremblante.

- Les tuer... Finit Mikasa.

- Hein ? Vous êtes tarés ? Armin trouve un meilleur plan que ça ! Râla Jean. Ils sont une centaine et on est sept ! Et un médecin !

C'était soit se faire tuer soit faire un massacre. Et en toute honnête, je savais que Rivaille pourrait le faire. Il pouvait avoir trente hommes à lui seul au moins. Mais ces gosses ? Ces enfants qui voulaient juste vivre ?

Jean ne pouvait pas se démoraliser après sa nouvelle résolution, mais je voyais bien la sueur perler sur sa nuque. Et Armin, Connie et Sirus abordaient tous cette même expression d'enterrement. Quant à Sasha, elle pleurait presque en mangeant du pain. Pleurait-elle pour sa mort imminente ou le pain chaud qu'elle dégustait ? Seul sa conscience le savait.

Mikasa demeurait calme mais elle serrait la mâchoire. Dans les Ackerman elle faisait peut-être honneur à Rivaille mais elle restait une fille de quinze ans.

Enfin Rivaille fixait Armin. Si quelqu'un pouvait bien sortir un plan d'une ingéniosité folle c'était bien Armin Arlet. Il était le fin stratège de la bande et Rivaille lui faisait confiance.

- Si vous les tuez et que vous fuyez, peu importe si cette affaire se termine bien ou non, vous serez fini. L'histoire du bataillon qui massacre tout un régiment retombera sur nous, dis-je amèrement. Cachez-vous dans ces deux armoires, dans la salle de bain et dans les toilettes.

Je vis leurs visages inquiets se tourner vers moi. Mon plan était tellement simplet bien sûr et ils allaient riposter lorsque le caporal devança.

- Je ne sais pas à quoi tu penses la toubib mais ça a intérêt à valoir le coup.

- C'est un pari risqué, avouais-je.

- Tsk. J'en ai ras-le-bol de ces paris fumeux. Erwin et toi ils vous manquent vraiment une case. Sasha, Mikasa enfermez-vous dans la salle de bain. Armin dans les toilettes. Jean dans l'armoire en face. Sirus, avec moi dans cette armoire.

Je n'avais pas beaucoup d'affaires personnels et les penderies dans le salon étaient presque complètement vides.

L'instant d'après j'étais complètement seule dans le salon. Ils étaient tous cachés. Je rangeais le matériel médical et nettoyais la nourriture.

Je défis mes cheveux noirs qui retombèrent en cascade sur mon dos et déchirais le haut de ma robe pour faire apparaître le début d'une poitrine généreuse.

On toqua à la porte et j'allais ouvrir. Le chef du groupe se tenait devant moi, le regard ennuyé avec un air "j'aurais aimé être ailleurs". C'était le garde de la médiocrité par excellence, la cible parfaite.