Juillet 853
Rivaille et Hanji revinrent en ville pour une période indéterminée. Zackley avait besoin d'eux et ils travaillaient jour et nuit avec Kiyomi qui envoyaient des missives depuis l'extérieur. Toutefois, ce n'était pas pour autant que Rivaille revenait à la maison, il passait très vite avant de repartir et Kuchel dormait souvent déjà.
Le vingt-quatre juillet huit cent cinquante-trois.
C'était le délai que Kiyomi s'était accordée pour nous annoncer si oui ou non elle avait trouvé des alliés.
L'humanité même de notre Île, ou du moins ceux qui étaient au courant de l'actualité, avaient le cœur qui palpitait. Ainsi que moi.
Ce soir, Rivaille allait rentrer à la maison et m'annoncer si nous avions des alliés extérieurs qui nous aideraient à avoir une place sur la scène internationale.
Mais soyons honnête, je n'avais jamais été très enthousiaste et optimiste pour cette guerre. Et avouons-le franchement, mon cœur me disait que c'était une cause déjà perdue malgré ce que pensait les bataillons, les Mercenaires et le clan Hizuru. Sauf que je devais jouer mon jeu de capitaine et continuer à croire en mon pays.
L'annonce de Kiyomi scellerait notre destin pour moi et ce vingt-quatre juillet, je le passais dans une angoisse folle en m'occupant de l'hôpital puis de Kuchel. Ma chère et tendre Kuchel qui savait désormais dire plein de mot grâce à mes jeux de répétition que je lui faisais faire d'ailleurs.
Elle pouvait montrer du doigt une pomme et dire ''Ça ! Ça ! Ça ! " pour me dire qu'elle voulait quelque chose, et maintenant qu'elle savait dire maman aussi, elle passait son temps à m'appeler. Quand Rivaille était là, c'était lui qu'elle appelait. Puis quand je l'appelais, elle venait au courant, mi-quatre pattes mi-marchant en s'exclamant "Là !" avant de rire joyeusement. Et elle ne se lassait pas de dire non ! maintenant qu'elle savait refuser de vive voix. Et même si ça me fatiguait, je savais que ce n'était juste qu'une passe pour tester l'autorité, car elle n'en restait pas moins adorable.
Ses bisous, ses câlins, ses mains qui prenaient les miennes ou qui me caressaient les cheveux pour m'imiter quand je faisais de même avec elle... Elle était d'une douceur et d'une tendresse folle.
Et elle réchauffait le cœur de Rivaille aussi. Quand il rentrait, les yeux sombres, cernés, le visage tiré par une certaine froideur dû à la fatigue et aux nombreux problèmes qu'il devait gérer et du poids qu'il portait sur ses épaules, Kuchel venait vers lui et serrait ses jambes pour lui faire un câlin. Rivaille la prenait alors et elle reposait sa tête sur son épaule.
Elle me faisait rire quand elle s'auto-applaudissait en disant ''Avo ! Avo !". Et quand elle voyait que je riais à ces gestes ou ses grimaces, elle recommençait et regardait ma réaction juste pour continuer à m'amuser. De plus, Kuchel comprenait les ordres, quand je lui demandais où était son soulier, elle irait chercher sa chaussure, et ce qui satisfit vraiment Rivaille fut lorsqu'il lui demanda de ranger ses jouets et elle le faisait.
Elle grandissait très vite chaque jour. J'avais à peine le temps de profiter de toutes les merveilles de sa croissance qu'elle m'appelait maman et rangeait ses peluches. Malheureusement, elle non plus ne profitait pas pleinement de la présence de ses parents. Rivaille et moi étions toujours occupés et quand nous étions libérés de nos obligations, elle dormait.
Elle recherchait toujours notre attention et quelqu'un avec qui jouer. Souvent, elle venait nous tirer par le pan d'un pantalon pour Rivaille ou de ma blouse pour moi pour nous emmener dans sa chambre. Elle s'arrêtait dès fois de marcher et vérifiait si nous la suivions bien. Kuchel était intelligente, elle comprenait les gens et ce qu'on lui disait, elle essayerait de s'exprimer si on lui parlait, et elle faisait preuve d'une grande curiosité mais aussi de don de soi.
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[SNK - LEVI X OC] GUERRE ET PAIX
FanfictionUne jeune femme médecin et son fils adoptif sont recueillis par les Bataillons sous les ordres d'Erwin Smith après un acte de bravoure, suite à l'invasion de son district dans le mur de Rose. Des destins vont s'entrecroiser, certains vont se défaire...