[SNK - LEVI X OC] GUERRE ET PAIX

Épisode 84 : Pour Devenir Quelqu'un

- Non je suis désolé Capitaine, mais d'après mes souvenirs aucun Rosenbaum n'a pu aller au-delà de sa condition principale... Me répondit Onyankopon en m'invitant à m'asseoir à table dans sa tente.

Sa réponse claire et nette me coupa l'herbe sous le pied mais je ne me décourageais pas pour autant.

- Vous êtes sûr Onyankopon ?

- Oui... Vous pouvez toutefois demander à Yelena.

- Sûr, sûr, certaiiiin ?! Répétais-je en faisant une petite moue, espérant que tout ça soit un mensonge.

Il rit légèrement avant de m'adresser un sourire d'excuse.

- Je suis navré Nausha... J'aurais aimé vous dire oui, croyez-moi !

- Mais une seconde, Yelena a dit que les Rosenbaum étaient un échec expérimental non ?! Puisse que nous nous sommes des produits ratés non terminés, je peux peut-être aller au-delà de mon "but de création" ?

- C'est une théorie très intéressante, mais le fait même que les Rosenbaum ne peuvent que protéger est en soi un défaut... Ils voulaient créer des surhommes non-eldiens. Mais si je comprends bien, vous souhaitez protéger votre mar... Hum fiancé ?

J'étais allée retrouver Onyankopon pour avoir son avis sur la question. Je me sentais plus à l'aise avec lui que Yelena. Au moins Onyankopon n'idôlatrait pas l'assassin de l'homme avec qui j'avais passé la moitié de ma vie.

Bien sûr je n'avais rien contre Yelena personnellement. Elle était polie, intelligente, forte, respectueuse et on pouvait facilement maintenir la conversation avec elle. De plus elle n'hésitait pas à répondre à la moindre de nos questions quitte à faire des schémas pour nous aider à mieux comprendre.

Mais elle faisait tout ça sur les ordres de Sieg. Sympathiser avec nous. Tandis que Onyankopon était frais, honnête et attachant. Parler avec lui était beaucoup plus naturel comme si nous avions élevé des cochons ensemble. De plus il m'arrivait de beaucoup rire avec lui. Je sentais pouvoir créer une grande amitié avec lui comme je l'avais fait avec Hanji.

- Oh nous ne sommes ni mariés ni fiancés encore... La guerre s'est installée dans nos vies.

- Ça ne doit pas être facile tous les jours, vous dirigez deux secteurs tout à fait différents. Mais c'est un chic type ce caporal !

Je ris. C'était bien la première fois  qu'on entendait une chose pareil. Face à mon rire, Onyankopon rit aussi tout en s'excusant d'avoir dit une autre bêtise.

- Rivaille, chic type ? Il fait peur à tout le monde ici. C'est drôle de voir que vous avez une autre vision de lui Onyankopon.

- Ah ? Haha. En réalité ça change de certains chef de guerre que nous avons. Ce n'est pas anormal de voir nos chefs des armées faire de beaux discours pour pouvoir mener les hommes au combat... Pour au final se réfugier à l'arrière et abandonner ses hommes au moindre danger. Votre caporal est loin de faire de jolies discours enjolivés mais il est un vrai chef qui est là pour ses hommes. Même parmi les mercenaires et les prisonniers, il est respecté. Il semble avoir un grand sens de la valeur humaine. Je me trompe ?

J'avais souris en entendant toute cette éloge sur Rivaille. Onyankopon était la première personne à me dire que Rivaille ne lui avait pas fait peur au contraire. Il avait de l'admiration pour lui et je ne pouvais que l'approuver, fière de mon homme.

- Je commence sérieusement à vous apprécier Onyankopon. J'espère vraiment que vous n'êtes pas un traître et que vous êtes bien notre allié.

Ce fut à son tour d'éclater de rire.

- Ne vous inquiétez pas, vous pouvez compter sur moi, me rassura-t-il en encadrant son grand sourire avec son pouce et son index qui longea la mâchoire.