Y'a comme un hic [Terminée]

Chapitre 167

        Il est presque 13 heures quand le taxi de Sébastien, Jenifer et Alice s’arrête devant la maison de la jolie brune. Une fois encore, ils sont les derniers arrivés et tout le monde les attend devant la porte. Après avoir payé le chauffeur et récupéré tous leurs bagages, ils s’approchent du reste du groupe.

-        Ah quand même ! Adèle a envie d’aller aux toilettes depuis un moment et j’ai cru que vous n’alliez jamais arriver, râle Amélie.
-        Je t’avais dit de l’accompagner aux toilettes à l’aéroport, tu n’as pas voulu, ce n’est pas notre problème. On t’a prévenu qu’on mettrait plus de temps parce que Jen a les jambes qui ont gonflé dans l’avion alors on a dû aller marcher un peu pour que ça passe, lance Seb agacé.

La jolie brune ne prête pas attention à leur dispute et ouvre la porte d’entrée pour accompagner Adèle aux toilettes. Une fois tout le monde à l’intérieur, ils attendent que la petite fille ait terminé pour commencer la visite de la maison. Il n’y a que trois chambres et ils sont treize. Chacun y va donc de sa proposition quant à la répartition des lieux dans lesquels ils vont dormir. Les cinq jeunes se sont proposés pour dormir sur des matelas dans le salon. Tout le monde semble d’accord avec cette idée alors Jenifer décide d’aller parler avec Alice.

-        Alice, comme tu dors dans le salon, ça ne te dérange pas de prêter ta chambre à quelqu’un ?
-        Ma chambre ? s’étonne la petite blonde.
-        Oui, ta chambre. Enfin ta chambre d’ici, pas celle de Paris.
-        Mais euh… J’ai une chambre ici ?
-        Oui, celle dans laquelle tu as dormi la dernière fois, non ? Elle ne te plait pas ? Tu peux changer si tu veux. Il faudra juste que tu te décides avant que le bébé soit là, pour qu’on puisse lui préparer la chambre restante.
-        Oh, euh, non mais celle de la dernière fois me va très bien, sourit Alice.
-        D’ailleurs, tu peux la redécorer comme tu veux. Je les avais faites comme ça en attendant qu’elles appartiennent à quelqu’un, mais maintenant tu en fais ce que tu veux.
-        Merci, mais je l’aime bien comme elle est.

Jenifer lui sourit et Alice retourne auprès de ses amis, surprise. Elle a maintenant officiellement sa chambre dans la maison de sa belle-mère. Elle peut même la redécorer. La chanteuse compte donc rester encore longtemps avec Sébastien. La petite blonde esquisse un sourire en pensant à cela. Elle détourne alors le regard vers son père. La jolie brune tente de le prendre à part pour lui faire part d’une idée qui vient de lui traverser l’esprit. Mais au milieu de ce brouhaha, il ne lui est pas facile de se faire entendre.

-        Seb, dit Jen en lui secouant le bras.
-        Quoi ? Il y a un problème mon chat ? demande-t-il en se tournant vers elle.
-        Non, j’ai eu une idée et je voulais te la proposer avant d’en parler aux autres.
-        Je t’écoute alors, sourit-il.
-        Je dois avoir une tente dans le garage, on peut dormir dedans, comme ça on libère une chambre, non ?
-        Si quelqu’un doit dormir dans une tente ce n’est certainement pas toi Jen, souffle Seb.
-        Pourquoi ?
-        Parce qu’on est chez toi et que c’est normal que tu gardes ta chambre. En plus tu es enceinte, quel genre de personne laisseraient dormir leur amie enceinte par terre toute une semaine ?
-        Bah…
-        Oui bon, peut-être que les autres te laisseraient, mais pas moi.
-        Comme tu veux, sourit-elle.
-        Si tu veux je dors dans la tente et tu dors dans ta chambre avec Martine ou Leslie, mais toi c’est sûr, tu ne dors pas dehors.
-        Mais je veux dormir avec toi, moi, râle Jen.
-        Bah on dort tous les deux dans ta chambre alors.
-        Arrête de dire que c’est ma chambre. C’est aussi la tienne, souffle-t-elle.
-        Tant que tu diras qu’à Paris on vit dans ma maison, je dirai que c’est ta chambre, sourit Seb.
-        Bon c’est bon, on vit dans notre maison et on dort dans notre chambre. Ça te va ?
-        C’est parfait, sourit-il à nouveau.