Chapitre 119

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        Il est 6 heures du matin quand le réveil sonne. Aujourd’hui c’est le grand jour : toute la petite famille part en Corse. Jenifer, extrêmement excitée à l’idée de faire découvrir son île à son homme et à sa fille, se lève rapidement avant de faire demi-tour pour embrasser son beau brun. Celui-ci sourit au contact des lèvres de la chanteuse et il finit par ouvrir les yeux. Pendant que Jenifer cherche des vêtements confortables à mettre, il se lève et va réveiller Alice qui s’est rendormie. Il entre ensuite dans la salle de bain pour se doucher pendant que sa belle s’habille dans leur chambre.

-        Mon chat, tu m’attends pour descendre, dit Sébastien à travers la cloison.
-        Dépêche-toi alors, j’ai faim, souffle-t-elle.
-        Ouais, je fais vite alors.

La jolie brune souffle et s’assoit sur le lit en attendant Sébastien. Il ne tarde pas à la rejoindre. Il l’embrasse sur le front et s’apprête à porter sa belle quand celle-ci l’arrête.

-        Tu ferais mieux de porter les valises, je vais descendre toute seule, sourit-elle.
-        Pfff… Si tu veux mais on fait comme hier, je reste à côté de toi.
-        Si ça peut te rassurer…

Sébastien s’empare de sa valise et de celle de sa compagne et ils commencent tous les deux à descendre.

-        Tu veux que je t’aide à porter quelque chose ? propose Jen.
-        Tu rigoles ? Déjà que je te laisse descendre toute seule, ne crois pas que je vais te faire porter nos bagages, non ?!
-        Comme tu veux… C’était pour t’aider…
-        Si tu veux vraiment m’aider, commence par regarder où tu mets les pieds et par ne pas te blesser, ce sera déjà pas mal, souffle-t-il.

Jenifer s’arrête dans les escaliers. Sébastien la regarde, inquiet qu’elle se soit fait mal quelque part.

-        Ça ne va pas ? demande-t-il.
-        Si. J’avais juste envie de faire ça, dit-elle en déposant délicatement ses lèvres sur celles de son homme.

Celui-ci sourit, rassuré. Ils terminent lentement leur descente des escaliers. Quand ils arrivent enfin en bas, ils trouvent Alice à table, devant un beau petit-déjeuner.

-        Je vous ai préparé votre petit-déj, vu le temps que vous mettiez. On va finir par être en retard sinon, dit l’adolescente.
-        Merci Lili. C’est vrai qu’on devrait peut-être se dépêcher. Jen ne peut pas marcher trop vite et si on doit traverser tout l’aéroport, ce serait bien qu’on arrive assez tôt.

Les deux adultes avalent rapidement ce qu’Alice leur a cuisiné et ils terminent de se préparer. Une fois tout le monde dans l’entrée de la maison, Sébastien aide sa belle à enfiler son manteau et à mettre ses chaussures pendant que la petite blonde met, non pas sans difficultés, les valises dans la voiture. Quand le couple quitte enfin la maison, l’adolescente regarde son père.

-        On aurait dû inverser papa. Tu mettais les valises dans la voiture et j’aidais Jenifer. La prochaine fois on fera ça.
-        Hum… Tu vas lui faire mal si tu l’aides, souffle son père.
-        Mais n’importe quoi, je sais être délicate quand je veux !
-        Oui, quand tu veux. Mais là je ne suis pas sûr que tu le veuilles, donc on va garder cette organisation pour le moment.
-        On devrait y aller, non ? demande Jen déjà installée dans la voiture.
-        Oui, tu as raison mon chat. On arrive, dit Seb en ouvrant sa portière.

Une fois tout le monde en voiture, Sébastien démarre en direction de l’aéroport. Il roule relativement vite afin d’arriver assez tôt et que sa belle ne se sente pas obligée de se presser. Il ne veut pas qu’elle force trop sur sa jambe. Ils arrivent finalement dans les temps et font même partie des premiers à monter dans l’avion. Sébastien s’installe entre Alice et Jenifer. Cette dernière, tellement habituée à ce moyen de transport, s’endort avant le décollage. La petite blonde, au contraire, s’apprête à vivre son premier vol. Elle est assez stressée alors son père lui propose de faire un jeu. Une fois l’atterrissage terminé, Alice se lève pendant que Sébastien embrasse le crâne de sa belle, appuyé sur son épaule. Il semble qu’elle dorme toujours. Il lui caresse alors doucement le visage et elle finit par ouvrir les yeux.

Y'a comme un hic [Terminée]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant