Chapitre 156

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        Le lendemain matin, il est 6 heures quand le réveil sonne. Jenifer ouvre doucement les yeux pendant que Sébastien commence à se lever. Elle le rattrape par la taille et le tire un peu vers elle. Il sourit avant de l’embrasser tendrement. Une nouvelle fois il tente de quitter le lit, mais sa belle semble en avoir décidé autrement.

-        Mon chat, il faut que je me lève pour aller travailler, tu sais ? rit-il.
-        Mmmh… Reste avec moi, s’il te plait, souffle-t-elle.
-        J’aimerais bien, mais je ne peux pas abandonner mes patients comme ça.

La jolie brune lève alors la tête vers lui et lui lance un regard qui le supplie de rester.

-        Jen arrête avec ces yeux, tu sais très bien que je ne peux rien te refuser quand tu me regardes comme ça, souffle-t-il.
-        Alors tu peux rester ?
-        Non, rit-il en finissant par quitter le lit.

Jenifer tend les bras pour lui signifier qu’elle veut un câlin, mais il décide de ne pas y prêter attention et d’aller se doucher. Il sait pertinemment que s’il lui donne ce qu’elle veut, il va finir par craquer. Et il ne peut pas annuler tous ses rendez-vous juste pour faire plaisir à sa belle. Cette dernière souffle quand il ferme la porte de la salle de bain. Maintenant qu’elle est en vacances, elle aimerait pouvoir passer du temps avec son homme. Mais il ne semble pas de cet avis. Tant pis, elle va devoir ruser. Surtout qu’elle a un peu peur de rester seule avec Alice. Même si leurs relations se sont apaisées, l’adolescente n’en reste pas moins distante et Jenifer n’a pas très envie de passer le mois à venir à tenter désespérément de tisser un lien avec la petite blonde. La chanteuse sort de ses pensées en voyant son homme quitter la salle de bain. Il doit rester avec elle.

-        Seb ?
-        Mmmh ? répond-t-il en cherchant quelque chose dans son armoire.
-        Je ne me sens pas très bien. J’ai peur pour le bébé, reste s’il te plait.

Sébastien pivote sur lui-même en une fraction de seconde et lance un regard rempli d’inquiétude à sa belle.

-        Je crois que c’est grave, dit-elle en laissant échapper un sourire.

Est-ce qu’elle est sérieuse ? Ou est-ce que c’est un stratagème pour qu’il reste avec elle ? Il ne sait plus vraiment. Mais vu le sourire qu’elle affiche, il penche plutôt pour la seconde option. Dans le doute, il s’approche d’elle et pose une main sur son front, il n’est pas spécialement chaud. Enfin, il n’a pas tellement le temps d’en être certain puisque Jenifer se jette sur ses lèvres. Il profite un peu de ce baiser avant de se reculer légèrement.

-        Tu te moques de moi, pas vrai ? Tu te sens très bien.
-        Oui, mais je sens que si tu pars je ne vais plus me sentir bien, rit-elle.
-        Arrête, maintenant s’il t’arrive quelque chose je vais me sentir coupable de ne pas t’avoir écoutée, souffle-t-il.
-        Reste avec moi alors, dit-elle avec son plus beau sourire.
-        Tu m’énerves, soupire-t-il.
-        Ça veut dire oui ?
-        Non, ça veut dire que tu m’énerves et que tu es très forte à ce petit jeu mais que je ne cèderai pas malgré l’énorme envie que j’ai de me recoucher à tes côtés.
-        Si tu veux j’appelle ta secrétaire et je lui dis que tu es malade…
-        C’est toujours non, rit-il.
-        Quoi que je fasse ce sera non ?
-        Effectivement.
-        Même si je tombe dans les escaliers ?
-        N’essaie même pas ! dit-il en lui lançant un regard noir.
-        Je demandais juste comme ça, pour me renseigner… Je ne vais pas me jeter dans les escaliers, ne t’en fais pas, souffle-t-elle.
-        De toute façon si tu tombes dans les escaliers, on va passer la journée à l’hôpital, donc ne pense pas que tu pourras profiter d’un moment en tête à tête…
-        Oh tu sais, il y a bien un moment où les médecins nous laisseront seuls, sourit Jen.
-        Non mais… Oh et puis ça suffit cette conversation ! Je ne veux pas imaginer ce qu’il se passerait si tu tombais dans les escaliers.
-        Tu sais, ça pourrait arriver si tu me laisses seule…
-        Stop ! la coupe Seb. De toute façon il y a Alice. Puis je ne vois pas pourquoi tu tomberais.
-        Tu sais avec ce ventre je commence à avoir du mal à voir mes pieds…
-        Pff… Ne dis pas n’importe quoi, tu les vois encore tes pieds.

Y'a comme un hic [Terminée]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant