Y'a comme un hic [Terminée]

Chapitre 182

        Il est 18h30. Sébastien est au volant de la voiture de Jenifer et celle-ci est installée du côté passager. Ils ne devraient plus tarder à arriver chez eux. Pour la énième fois du trajet, les yeux de la jolie brune commencent à se fermer avant que son homme ne dépose sa main sur sa cuisse pour la réveiller.

-        Mon chat, ça va ? demande-t-il.
-        Mmmh… Laisse-moi dormir, grogne-t-elle.
-        Non, non. Ne t’endors pas chaton.
-        Mais… Seb, ça fait au moins la quatrième fois que tu m’empêches de dormir, râle-t-elle.
-        Oui, je sais. Mais est-ce que tu es sûre que tu vas t’endormir ou est-ce que tu vas encore perdre connaissance ?
-        Je vais juste dormir… S’il te plait… souffle-t-elle en laissant ses yeux se fermer.

Sébastien soupire avant de déposer sa main sur la joue de sa belle.

-        Mais, s’il te plait, marmonne-t-elle.
-        On est arrivés mon chat.

Il fait alors le tour de la voiture et soulève sa belle avant de pénétrer à l’intérieur de leur maison. Quand la porte d’entrée claque derrière eux, Axelle et Alice dévalent les escaliers pour venir les voir.

-        Le téléphone portable tu connais ?! lance Alice en rejoignant son père. On s’est inquiétées, on n’avait pas de tes nouvelles et en plus Jenifer a…

Elle arrête brusquement de parler en voyant sa belle-mère dans les bras de son père. Elle semble à moitié endormie et le beau brun est, de toute évidence, encore plus stressé que d’habitude.

-        Euh… Il s’est passé quelque chose ? reprend la petite blonde.
-        Je vous explique après, répond Seb en passant entre les deux filles.

Il emmène ensuite sa belle à l’étage et la dépose délicatement sur le lit. Il s’assoit ensuite près d’elle et lui caresse doucement le visage.

-        Tu es absolument certaine que tu ne vas pas perdre connaissance ? demande-t-il.
-        Mais oui Seb, ce n’était pas comme ça tout à l’heure. Là je vais juste dormir, promis.
-        Mmmh… Ok. Si tu as besoin de quelque chose tu m’appelles.
-        Oui, merci, sourit Jen en fermant les yeux.

Sébastien la regarde quelques secondes, le temps qu’elle s’endorme, puis il place doucement sa main sur le ventre de sa belle avant de venir y déposer un baiser.

-        Reste encore un peu avec maman petite crevette. Ce n’est pas l’heure de sortir. Alors, même si papa a très hâte de te voir, tu dois encore rester dans ta cachette. Je te dirai quand tu pourras sortir, d’accord ?

Il embrasse une nouvelle fois le ventre rond de Jenifer avant de se diriger vers le couloir. En ouvrant la porte de sa chambre, il sursaute. Axelle et Alice sont debout, devant l’entrée de la pièce et l’attendent, main dans la main.

-        Qu’est-ce qu’il s’est passé ? Pourquoi Jenifer était avec toi ? Et pourquoi tu la portais ? demande Alice.
-        On va descendre, ok ? On va la réveiller si on reste là.

Les deux adolescentes suivent Sébastien jusqu’au rez-de-chaussée et elles s’installent à ses côtés sur le canapé. La petite blonde commence à se ronger les ongles alors Axelle lui prend la main pour la rassurer.

-        Bon… Hum… Jen est allée acheter ce qu’il manquait pour le bébé cet après-midi et elle a perdu connaissance juste devant mon cabinet. Donc on l’a examinée et elle va devoir rester alitée pendant un mois. Elle ne pourra plus se lever, ok ?
-        Mais… Euh… C’est grave ? demande Alice.
-        Non, ne t’inquiète pas. Si elle ne bouge pas, tout va bien se passer.
-        Et si elle bouge ?
-        Hum… Si elle bouge elle risque d’accoucher en avance… souffle Seb.
-        Ne vous inquiétez pas, ça va aller, les rassure Axelle.
-        Comme vous êtes à la maison plus souvent que moi, vous pourrez aller voir de temps en temps si tout va bien s’il vous plait ? demande Seb.
-        Oui, ne t’inquiète pas, sourit Axelle.
-        Au moindre problème vous m’appelez, ok ?
-        Promis. Si tu veux je ne vais plus en cours pour lui préparer à manger tout ça, sourit Alice.
-        N’essaie pas de profiter de la situation pour rater des cours toi, sourit Seb.
-        J’aurais tenté, souffle la petite blonde.