Y'a comme un hic [Terminée]

Chapitre 188

        Il est 18 heures quand Jenifer et Axelle arrivent enfin chez elles. Il était temps. La jolie brune paie le chauffeur de taxi peu aimable et elle se dirige vers la porte d’entrée, toujours accompagnée de l’adolescente. Lorsqu’elles pénètrent dans la maison, elles trouvent Sébastien et Alice en train de mettre leurs chaussures.

-        Vous partez ? sourit Jen.
-        Oh purée ! Enfin vous êtes là ! s’exclame Seb.
-        Vous allez où ?
-        Bah nulle part maintenant que vous êtes rentrées. On comptait partir à votre recherche à la maternité mais au final vous êtes là, sourit Seb en prenant sa belle contre lui.

Jenifer rit dans ses bras avant de s’éloigner un peu pour se déchausser et retirer son manteau. Le beau brun décide de l’aider puisqu’elle a quelques difficultés à atteindre ses pieds. Il guide ensuite tout le monde jusqu’au canapé afin d’avoir quelques explications.

-        Je ne sais pas où vous êtes parties mais tu aurais au moins pu prendre ton portable, dit Seb en tendant son téléphone à Jen.
-        Oh, bah c’est là qu’il était, rit-elle. Je ne savais plus où je l’avais mis.
-        Évite de l’oublier la prochaine fois s’il te plait. Si jamais tu accouches et que tu es seule, tu dois pouvoir appeler quelqu’un.
-        Oui ne t’inquiète pas Seb, sourit Jen.
-        Franchement, on a vraiment eu peur, on ne vous voyait pas revenir, on s’est demandé où vous étiez…
-        Désolées… Mais ça va, on est rentrées maintenant.
-        En plus, il y avait un sac de farine dans la cuisine, et pleins de trucs sortis pour faire un gâteau. On s’est dit que vous aviez dû partir dans la précipitation. On s’est vraiment demandé ce qu’il se passait.
-        Oh oui, j’ai dû oublier de ranger avec tout ça.
-        Mais vous êtes allées où du coup ? demande Seb.

La jolie brune lève les yeux vers Axelle, comme pour se donner du courage. L’adolescente avait raison, elles auraient peut-être dû le prévenir.

-        Hum… On est allées à la maternité, soupire-t-elle.
-        Tu vois papa, je t’avais dit qu’on les trouverait là-bas, lance Alice.
-        Mais pourquoi ? Enfin… Il y a un problème avec le bébé ? s’inquiète Seb.
-        Non. C’est juste que j’avais des contractions assez régulières alors Axelle a appelé un taxi et on y est allées.
-        Et ce n’était pas pour tout de suite ?
-        Non, sinon je ne serais pas là, rit Jen.
-        Et ça va mieux les contractions ou tu en as toujours ?
-        Ça va mieux je crois. Au final ça s’est un peu calmé dans le taxi au retour.
-        Et pourquoi vous ne m’avez pas appelé ? demande Seb.
-        Tu travaillais… Et puis, j’ai dit à Axelle que ce n’était pas pour tout de suite. Je l’ai senti. Je ne voulais pas que tu stresses pour rien, c’est tout.
-        Et si tu avais accouché ? J’aurais raté la naissance de mon enfant ?
-        Mais non. Tu ne travailles pas très loin de la maternité et je n’allais pas accoucher en un quart d’heure. J’ai dit à Axelle qu’on t’appellerait quand on aurait vu un professionnel.
-        Heureusement qu’elle était là, soupire Seb. Tu aurais fait comment sinon ? Tu ne m’aurais pas appelé ? Tu y serais allée toute seule ?
-        Non, je n’y serais pas allée du tout, rit Jen. Je t’aurais attendu. Enfin, je crois…
-        Non mais mon chat, tu ne peux pas m’attendre. Si ça t’arrive un matin, on fait comment ? Tu ne vas pas attendre que je rentre le soir, non ?
-        Je n’en sais rien Seb. J’ai paniqué. Je ne savais plus ce qu’il fallait faire. Alors tu peux me donner toutes les recommandations que tu veux, je vais les oublier quand ce sera le moment. Ça ne sert à rien.
-        Tu veux que je te les note ?
-        Tu fais ce que tu veux. Mais il faudrait que quand les contractions arrivent je sois à proximité de ton papier. Parce que je ne vais pas me lever pour aller le chercher.
-        Eh ben je vais te faire une pancarte et on va te l’accrocher autour du cou, rit Seb.
-        Tu rigoles mais ce serait la seule solution pour être sûr que je sache quoi faire, soupire Jen.
-        Mais non mon chat. Ne t’inquiète pas. C’est juste que là c’était la première fois alors tu as paniqué. Mais la prochaine fois tu seras sûrement dans un autre état d’esprit.
-        Mmmh… On verra, souffle Jen.
-        En tous cas merci Axelle de l’avoir accompagnée. C’est gentil.
-        Oui, merci beaucoup. Heureusement que tu étais là parce que je ne sais pas comment j’aurais fait, sourit Jen.
-        C’est normal, sourit l’adolescente. S’il faut te raccompagner je le referai avec grand plaisir.
-        Juste, la prochaine fois, n’écoute pas Jen et appelle-moi s’il te plait.
-        Promis, rit Axelle.
-        En attendant que vous arriviez du coup on a préparé le repas avec Lili. Vous voulez qu’on mange maintenant ? Comme ça tu peux aller te reposer Jen après si tu veux.
-        Comme vous voulez, sourit-elle en haussant les épaules.
-        Bon et bien à table alors !