Boomerang ~ Chapitre 4

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La brunette supplia sa voisine d'épargner ses yeux

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La brunette supplia sa voisine d'épargner ses yeux. Dans sa terreur, elle tenta même de négocier avec Chloé afin que la lame pointue qu'elle tenait dans sa main rencontre plutôt son bras, à la limite ses joues. Mais surtout pas ses yeux. Aveugle, qu'allait-elle devenir ?

La tête légèrement penchée sur le côté, la blonde approcha lentement sa lame jusqu'à ce que sa pointe effleure le petit rebond sous-cutané de son globe oculaire. Raphaëlle frissonna. Elle avait cessé de parler, mais continuait de gémir.
Les gestes de son ancienne copine étaient lents, presque doux. De cette manière, l'autre ne pouvait que se rendre pleinement compte de ce qui était en train de lui arriver.

Dans un hurlement de douleur, l'édentée sentit nettement le couteau pénétrer sa chair, puis son œil. Ses cris se firent si perçants, lorsque son globe laissa couler un liquide rouge mêlé de blanc ,que Chloé la gifla violemment pour qu'elle se taise.

Ce qu'elle fit, surprise. Mais seulement quelques secondes. La douleur était telle qu'elle ne pouvait se retenir d'émettre le moindre son.
Un œil dégoulinant de larmes et l'autre de sang, Raphaëlle contempla avec haine le visage de Chloé jusqu'ici si agréable à ses yeux. Impassible, celle-ci exécutait sa besogne comme n'importe quelle autre tâche.

Elle fit courir sa lame sur le visage de sa captive.
Avec un regard hésitant sur le filament rouge qu'accompagnait le mouvement de sa main, elle s'interrogea quant à la prochaine zone à cibler.
Une lumière traversa son esprit, écarquillant légèrement ses yeux.

Lançant un petit sourire en coin à l'œil sain, Chloé accéléra le chemin du couteau jusqu'à ce qu'il ait rejoint l'épaule gauche de Raphaëlle, puis son bras, et enfin sa main. Allongée sur le flanc, la tête tournée vers l'arme et le visage ruisselant de maquillage et de liquides organiques, son instinct de survie la forçait à ne plus bouger.

Tétanisée, elle clôt son dernier œil. Lorsque le premier ongle sauta, elle n'émit pas le moindre cri. Par contre, quand Chloé se mit à découper son auriculaire par va-et-vient successifs, à la manière d'un saucisson sec, la douleur explosa si brutalement qu'elle se surprit à désirer que le prochain coup soit fatal.

Avec brusquerie, Chloé remit le corps amputé sur le dos, puis souleva les vêtements recouvrant le ventre plat et ferme de sa victime. Sans prévenir, elle y fourra la lame d'acier profondément dans l'abdomen.

Remontant d'un coup sec, un peu à la manière d'un employé d'abattoir éventrant un cochon, Chloé fit la découverte des viscères de Raphaëlle dans une effluve nauséabonde et une soudaine vague de chaleur.

À pleines mains, Chloé tira vivement vers l'extérieur les intestins vers elle. Répandus sur le sol dans un premier temps, le chapelet sanguinolent termina son parcours autour du cou de leur propriétaire.

Morte, Raphaëlle gisait là, ses boyaux ornant sa gorge à la manière d'une écharpe, un œil crevé, l'autre figé pour toujours dans une expression d'horreur indescriptible.

Un doigt manquait à sa jolie main gauche manucurée, et deux de ceux restant avaient perdu leur protection de kératine.

Un doigt manquait à sa jolie main gauche manucurée, et deux de ceux restant avaient perdu leur protection de kératine

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