Chapitre 60 : Autriche

165 11 0
                                    

/!\ L'histoire a été réécrite depuis ce chapitre. Ceci est la nouvelle version. /!\


Une semaine plus tard,

Hotel Kindler, Leoben, Autriche.

Heure locale : 17h27.

Dans un grand sourire, je remercie le personnel de l'hôtel et lui offre un gros pourboire pour qu'il s'en aille rapidement. Il s'éclipse en regardant en plusieurs fois les billets que je lui ai fourni, alors que je ferme la porte derrière-lui. Peter affiche un sourire amusé, avant de me montrer de l'index le lit King Size qui repose contre le mur près de la fenêtre. Je souris à mon tour, alors qu'il prend une pose théâtrale.

« Oh, non ! Se plaint-il. Il n'y a qu'un lit ! Quelle malheureuse erreur ais-je pu commettre pour mériter de devoir partager un lit avec elle !

- Oh non ! Ajoutais-je. Ce lit semble bien trop petit pour nous deux ! Comment allons-nous pouvoir supporter cet affront ?! »

Il ricane en posant son sac sur le bord du lit, puis tâte le matelas du bout des doigts. Je le rejoins pour faire de même, avant de me jeter sur la couette en râlant. Puisqu'Hydra a toujours été très présente dans cette ville, nous avons décidé d'utiliser l'indémodable couverture du couple en voyage amoureux pour nous introduire sur les lieux. Monsieur et Madame Keys, riches mariés désireux de faire le tour du monde. Il était donc inévitable de réserver l'une des chambres les plus romantiques et les plus chères pour l'occasion, quitte à devoir dormir dans le même lit. De toute façon, ce n'est pas comme si nous comptions vraiment nous reposer dans cet hôtel. D'ici une heure ou deux, nous ne serons plus qu'un souvenir brumeux dans les frêles mémoires des portiers. Peter s'approche de la fenêtre pour regarder à l'extérieur, les bras croisés sur son torse.

« Est-ce que tu es certaine que c'est ce bâtiment ? Demande-t-il. »

Je le rejoins près de la fenêtre et regarde celui qu'il me pointe du doigt. J'acquiesce en appuyant ma tête contre son épaule.

« Ce petit immeuble est beaucoup plus grand que ce dont il a l'air, ajoutais-je. Il y a six sous-sols sous les cinq étages visibles. C'est un bâtiment privé et hautement sécurisé, sous couverture d'une agence bancaire très prisée des russes vivant sur le territoire. On ne pourra pas s'infiltrer par la grande porte, mais on a un avantage majeur. Il est juxtaposé à un immeuble résidentiel un étage plus haut, donc on pourra passer par le toit.

- Hm. Et une fois à l'intérieur, est-ce que tu as un plan ?

- On fonce dans le tas, Peter. On considère que toutes personnes armées présentes dans cet immeuble sont des ennemis, et on les abat.

- Ça me semble bien, sourit-il.

- Il faut que j'appelle Steve, soupirais-je. Je lui ai promis de le faire une fois qu'on serait arrivés.

- Je vais en profiter pour aller faire un tour. Je vais trainer dans la rue et faire mine de te chercher un cadeau, ou quelque chose comme ça.

- Ramène-moi des pâtisseries du café du coin et je t'épouserais pour du vrai, blaguais-je.

- Si seulement mon petit cœur ne fondait pas déjà pour un autre. »

Il m'offre un clin d'œil alors que je le regarde partir, frustrée de ne pas en savoir plus. Je tente d'ignorer cette information pour attraper mon téléphone portable et composer le numéro de Steve. Il met quelques secondes à décrocher.

« Salut l'ancêtre, me moquais-je. Tu as eu du mal à entendre la sonnerie ou tu étais encore en train de soulever des poids ?

- Peut-être un peu des deux, ricane-t-il. Alors, est-ce que vous êtes arrivés ?

How Villains Are Made - MARVELOù les histoires vivent. Découvrez maintenant