Trois jours plus tard.
Planque de la team Cap, Caroline du Nord.
Je n'ai pas souvenir de m'être endormie ; pourtant, j'émerge doucement d'un mauvais sommeil loin d'être réparateur. Lorsque j'essaie d'ouvrir les yeux, je sens une pression sur mon bras gauche, effectuant des cercles sur ma peau. Je prends le temps de pouvoir rouvrir les yeux avant de tourner la tête, pour découvrir le regard inquiet de Steven. Il affiche un doux sourire avant de se pencher pour m'embrasser le bout des doigts. Je remarque alors une bande blanche entourant mon poignet et le reste de mon corps à certains endroits. Si seulement cela suffisait à me rafistoler.
« Maxie... comment tu te sens... ? Demande-t-il. »
Je n'ai aucune force. Je ne suis même pas capable de lui répondre. Mon front brûle, ma tête me fait un mal insupportable. Je ne me sens pas bien du tout. Je me sens tellement... faible. Il semble se rendre compte lui-même de mon état, ce qui lui vaut un froncement de nez inquiet. Je ne suis même pas capable de lui rendre un sourire, bien trop épuisée. Il me laisse le temps de me réveiller doucement, jusqu'à ce que je sois en mesure de m'assoir contre la tête du lit grinçant. Il me fait boire de l'eau avec précaution, puis vérifie chacun de mes bandages avec soin. Lorsqu'il retire le draps du bas de mon corps, il découvre un afflux de sang sur le bandage de ma cuisse. Il grimace en commençant à découper la bande, pour mieux voir la blessure. Je le regarde faire sans rien dire, incapable de prononcer mot ou de bouger le moindre orteil. Je me contente d'observer ses doigts retirer doucement chaque point de suture ayant sauté de ma plaie, puis il va se laver les mains avant d'enfiler des gants pour arranger mes blessures. La couleur jaunâtre qui entoure la crevasse sanguinolente n'est pas réellement bon signe. Steve lève le visage vers moi, un sourire désolé à mon attention.
« Je vais devoir désinfecter, ça va te faire très mal. »
J'acquiesce simplement, le laissant faire. La douleur liée au produit qui rencontre ma chair n'a pas manqué de me faire tressailler de toute part ; pourtant, je suis incapable d'émettre le moindre son. J'ai mal. Mais je n'arrive pas à l'exprimer. Lorsque Steve termine sa désinfection, il s'occupe de refaire des points de sutures plus précis, puis il recouvre la plaie d'un bandage neuf. Il retire ses gants avant de me prendre la main pour m'en caresser le dos.
« La balle qui s'est logée-là était défectueuse, les débris ont causé quelques infections, m'apprend-t-il. Mais d'après ce que Timothy nous a dit, ce n'est pas encore trop grave. »
Oh... Timothy est donc là... ?
« Il n'est pas ici, mais nous l'avons appelé pour nous aider à te soigner, continue Steven. Il devrait arriver dans la journée, il a dit qu'il viendrait s'occuper de toi lui-même pour s'assurer que tout soit en ordre. En dehors de cette plaie là... les autres ne sont pas plus graves que d'habitude si on peut dire, mais je crois que tu vas devoir rester au lit pour quelques jours.
- Je... hm...
- Hm ? »
Je n'arrive pas à parler correctement. Une vive douleur me prend la poitrine à chaque fois que j'essaie. Steve se contente de se lever pour aller chercher quelques médicaments dans une trousse de soin. Il regarde les notices de chacun avant de trouver celui qui est le plus adapté à mon cas. Il fait fondre un comprimé dans un grand verre d'eau avant de me l'apporter. Il m'aide à le prendre avec soin, essayant de me soutenir face au goût nauséabond de ce truc. Mais si c'est bien un antidouleur, je veux bien en prendre un, et je ne sais pas si j'aurais été capable d'avaler une gélule. Lorsque je termine le verre, Steve le repose sur la table de chevet avant de se tourner vers moi. Il a l'air tellement inquiet... je voudrais le réconforter dans un sourire, mais je ne suis pas sûre de réussir à effectuer cet effort. Lui non plus, ne semble pas vraiment savoir que faire de plus pour m'aider, alors il se contente de passer du temps avec moi en me tenant près de lui. Lorsque mon mal de tête a commencé à passer, j'ai essayé d'articuler quelques mots, mais c'était désormais ma gorge qui me brûlait. Heureusement, mon estomac s'est mis à gronder assez fort pour signaler au capitaine aux jolies fesses que je meurs de faim. Il me promet de revenir rapidement avant de sortir de la chambre, me laissant seule.
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How Villains Are Made - MARVEL
FanfictionL'hydre à plusieurs visages rampait dans l'ombre du SHIELD depuis sa défaite lors de la seconde guerre mondiale, attendant patiemment dans les ténèbres silencieuses que son heure vienne enfin. Plus le temps passait et plus son pouvoir grandissait, d...