Quelques jours plus tard.
Le nez plongé dans mon oreiller, je quitte peu à peu les bras de morphée. Je tourne le visage pour regarder l'heure affichée sur le réveil, puis m'étire à m'en faire trembler les hanches. J'ai froid. Je soupire lourdement, attirant des mouvements derrière-moi. Steve glisse ses mains contre mes hanches et se penche pour m'embrasser l'épaule, puis la joue. Il m'entoure de ses bras et me serre contre lui, plongeant sa tête dans le creux de mon cou. D'un geste doux et protecteur, il tire sur la couette pour la ramener jusqu'à mes épaules, puis me berce dans ses bras. Cet hôtel devrait revoir la puissance de sa climatisation. Heureusement que je partage mon lit avec un chauffage-humain. Un sourire s'étire sur mes lèvres, alors que je lève les mains pour les poser sur le bras de Steve. Je referme les yeux bien que je ne compte pas me rendormir, afin de mieux profiter du moment. Nous avons prévu de partir de Nashville aujourd'hui, après que j'aie expliqué à Steve que ce n'était pas une bonne idée de rester trop longtemps au même endroit au vu de notre situation. Aussi idiots sommes nous, nous n'avons pas encore décidé de là où nous irions par la suite, bien que notre départ se fasse dans quelques heures. J'imagine que nous prendrons la route et que nous verrons où le vent nous mènera.
« Bonjour, susurre-t-il.
- Bonjour, souris-je. J'espère que tu as bien dormi, parce que je ne sais pas si on descendra dans un cinq étoiles la prochaine fois.
- Ce n'est pas si grave. A choisir entre la chaleur de l'été et la climatisation de cet hôtel, je préfère dormir dans la voiture.
- Tu as un sacré problème avec la voiture, Steven, me moquais-je.
- C'est un peu de ta faute, rit-il. »
Je gigotte pour l'encourager à me lâcher un peu. Je me retourne pour lui faire face, passe les mains dans son dos et laisse mon visage reposer contre ses pectoraux. Il m'embrasse le haut de la tête et me caresse les cheveux avant de me serrer un peu plus fort contre lui.
« Il y a un endroit en particulier où tu voudrais aller ? Demandais-je.
- Je ne sais pas vraiment, soupire-t-il. Je n'ai jamais vraiment pensé à quitter New-York, avant tout ça. Et toi ?
- J'avais une petite idée en tête, en fait. Enfin, je ne sais pas si c'est la meilleure idée de toute, et je ne sais pas si ça te plaira, mais ça m'avait l'air sympathique sur le moment.
- Dis-moi ? »
Je le lâche et le pousse pour pouvoir m'allonger sur lui. Je prends appui sur son torse pour me redresser et mieux le regarder dans les yeux.
« On a déjà essayé de s'installer quelque part pour faire profil bas, et ça n'a pas vraiment fonctionné, rappelais-je.
- Peut-être que ça aurait pu marcher, s'il n'y avait pas eu un nid d'énormes araignées dans le jardin de ta grand-mère, se moque-t-il.
- Je ne te parlais pas de ça, ricanais-je. Bien sûr, ces gêneuses sont la raison principale pour laquelle nous sommes partis, mais... Je crois qu'on n'était simplement pas encore prêts à sauter ce pas. Je veux dire... personnellement, je t'avoue que j'ai mal vécu le calme qui s'est abattu sur nos vies, tu sais, aussi violemment. Cet arrêt total d'activité était trop brutal, et je n'étais pas prête pour ça. Et tu pourras me dire tout ce que tu voudras, je sais que tu t'ennuyais à mourir là-bas.
- Tu n'as pas tort. C'est vrai que c'était beaucoup trop rapide, ça m'a fait... bizarre. J'ai toujours vécu dans l'agitation, je suis un peu perturbé de ce retour au silence. Mais ça ne veut pas dire que je ne veux pas de cette vie là avec toi, Maxie. Peut-être que tu as raison : c'était trop violent, trop rapide.
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How Villains Are Made - MARVEL
Fiksi PenggemarL'hydre à plusieurs visages rampait dans l'ombre du SHIELD depuis sa défaite lors de la seconde guerre mondiale, attendant patiemment dans les ténèbres silencieuses que son heure vienne enfin. Plus le temps passait et plus son pouvoir grandissait, d...