Chapitre 112 : Bleus contre Rouges

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 Après avoir mis au point notre stratégie d'approche, nous nous séparons en plusieurs groupes pour être plus efficaces. Sam, Bucky et Peter s'occupent de localiser le Quinjet de l'équipe, pendant que Clint, Madilyn et Wanda attendent en retrait pour pouvoir aller le récupérer. Steve et moi allons servir d'appât, afin d'attirer nos adversaires à l'opposé du reste de notre équipe. Nous avons convenu que nous irions ensemble, afin de ne pas éveiller les soupçons de nos anciens équipiers ; là où l'un de nous est, l'autre n'est jamais bien loin. Nous vérifions l'accès au tarmac avant de sortir du parking, nous dévoilant au grand jour. Nous faisons semblant de vouloir atteindre l'hélicoptère posé à quelques mètres de nous. Comme nous l'avions prévu, Stark et Rhodes viennent pour nous barrer le chemin ; le génie envoie une bombe électromagnétique pour clouer l'appareil au sol. Les hommes en armure se posent devant nous. Nous arrêtons nos pas, prêts à leur faire face.

« C'est fou le nombre de gens qu'on croise dans un aéroport, dit Tony. C'est bizarre, tu ne trouves pas, Rhodey ?

- Très bizarre, répond Rhodes.

- Ecoute-moi, Tony, tente Captain. Le seul coupable, c'est le psychiatre. Il a manigancé tout ça.

- Tu ferais mieux de retirer tes œillères pour une fois, ajoutais-je. »

T'Challa s'invite à notre conversation, effectuant une entrée agile des plus élégantes. Je ne peux m'empêcher de fixer ses petites oreilles pointues, sur le haut de sa tête. Avec ce masque sur son visage, il est difficile de savoir où est-ce qu'il regarde, et pourtant, je suis persuadée qu'il essaie de nous tordre le cou par la pensée.

« Captain, salut la panthère. Madame.

- Altesse, répond Tony.

- Bonjour, chaton, souris-je.

- Trêve de mondanité, coupe Tony. Ross ne m'a donné que trente-six heures pour vous arrêter, et il y a déjà vingt heures de ça. Ne me rendez pas la tâche plus compliquée.

- Tu commets une erreur, répond Steve.

- Ce ne serait pas la première fois, ajoutais-je.

- L'un comme l'autre, vous n'êtes pas à même d'en juger, grogne Stark. Votre petit copain a encore tué beaucoup d'innocents.

- Et il y a encore au moins cinq supersoldats comme lui, reprend Steve. Il faut qu'on les trouve avant le psychiatre Tony, sinon... »

Nous sommes rejoins par Natasha, se glissant derrière-nous comme la bonne espionne qu'elle est.

« Steve... tu sais très bien comment tout ça va se terminer, soupire la rousse. Tu tiens vraiment à te battre, tu es sûr... ? Maxie, ce n'est pas une bonne idée.

- Au cas où tu ne l'aurais pas remarqué, je n'ai pas le choix de me battre pour ma liberté, répondis-je.

- Bien, ma patience a des limites, râle Tony. Collant, à toi ! »

Un petit humain dans un costume rouge et moulant sort de nulle part, sautant au-dessus de nos têtes. Il attrape le bouclier de Steve avec ce qui ressemble à une toile d'araignée, puis il lui envoie une autre toile pour bloquer ses mains entre elles. J'arque un sourcil en regardant l'enfant en collant atterrir sur des caisses, le bouclier de Steve entre les mains.

« Bien joué, mon grand, compliment Tony.

- Merci, j'aurais pu être un peu plus souple à la réception, c'est à cause du costume neuf... Mais ce n'est pas grave monsieur Stark, c'est parfait, merci beaucoup !

- Oui, heu... si on pouvait s'abstenir de parler chiffon ?

- Oui, heu, d'accord... Cap-Captain ! Spider-Man, je suis un de vos fans. Oh, bonjour madame, ouah, vous êtes belle en vrai !

How Villains Are Made - MARVELOù les histoires vivent. Découvrez maintenant