Le lendemain matin.
La sonnerie de mon téléphone me sort de mon sommeil dans un sursaut. Une grimace tord mon visage. Je tends la main vers ma table de chevet, mais je ne parviens qu'à toucher le dos, puis les fesses, de Steve. Ce dernier lâche un rire moqueur, éteignant le réveil de lui-même. Je me tourne, cachant mon visage dans mon oreiller. J'entends Steve bouger, puis sortir du lit. Quelques secondes plus tard, j'entends les rideaux s'ouvrir, laissant la lumière extérieure pénétrer dans la pièce. Je lâche un râle de mécontentement, cachant ma nudité sous la couette bleutée. Je ferme les yeux, espérant me rendormir quelques minutes. Steve soulève la couette pour se glisser en-dessous ; il passe une main dans mes cheveux et dépose des baisers sur le haut de mon dos. Il descend jusqu'au creux de mes reins, m'arrachant un sourire, puis un ricanement lorsqu'il me mordille la hanche. Il me caresse la peau dans des gestes doux, puis retire mes cheveux de ma nuque pour m'embrasser plus aisément. Je relève légèrement le visage pour le voir. Il m'offre un joli sourire, alors que je grimace de mécontentement. Je suis fatiguée, je n'ai pas envie de me lever maintenant. Pourtant, je sais qu'il est huit heures et que Steve a déjà décalé ses habitudes matinales pour rester avec moi. Il me caresse les cheveux d'une main récupérant son téléphone dans l'autre. Il regarde ses notifications en fronçant les sourcils, affichant le plus grand sérieux du monde.
« Maria a reçu des alertes cette nuit, sur des attaques de cités médicales en Pologne, annonce-t-il. Il paraît que le principal suspect serait un homme dans une armure grise, accompagné de plusieurs mercenaires. Ça vaut peut-être le coup de se lever, non ?
- Dans tes rêves, boudais-je. Rumlow attendra... je suis fatiguée.
- Tu n'as pas assez dormi ?
- Steve... tu as l'air d'oublier que tout le monde n'a pas ton endurance. Sincèrement... j'ai mal aux reins... et aux cuisses...
- Vraiment ? Est-ce que je t'ai fait mal ? Je suis désolé, je ne m'en suis pas rendu compte... Tu aurais dû me le dire, chérie.
- Hm... non, sur le moment... c'était vraiment bien.
- Vraiment ? »
Je lui souris malicieusement, puis cache de nouveau mon visage dans mon oreiller. Il se penche sur moi pour m'embrasser l'épaule, puis il me prend contre lui. Je m'installe correctement dans ses bras, sincèrement fatiguée. Je caresse le bras de Steve, un sourire innocent sur les lèvres. Je me penche pour lui embrasser la clavicule, puis trouve la peau de son cou. Il tente de camoufler un soupir en me serrant un peu plus fort contre lui. Je lui lance un regard amusé, m'appuyant contre son torse pour me redresser.
« Sincèrement, répondis-je. Mais maintenant, je meurs de faim. Alors si tu ne veux pas que je te mange... tu as intérêt à me préparer quelque chose.
- Tout ce que tu voudras. Mais je croyais que tu n'aimais pas ma cuisine ?
- Tu n'auras qu'à sortir deux ou trois trucs du placard, riais-je. Ou alors... on peut peut-être enfin la prendre, cette douche.
- Peut-être que ça te réveillera. »
Il me bouscule pour que je sois sur le dos, puis il se lève. Il m'attrape ensuite sur son épaule, me sortant de sous la couette. Je râle, me laissant complètement faire ; je n'ai plus d'énergie, même s'il essayait de me kidnapper, je ne pourrais pas y faire grand-chose. Lorsqu'il me pose dans la salle de bain, je cherche des serviettes propres et lance un regard à mon reflet dans le miroir. Mes yeux s'écarquillent en voyant mes cheveux complètement en désordre. Mais lorsque je remarque que c'est également le cas du blond, un sourire prend place sur mes lèvres. Il s'occupe de faire chauffer l'eau de la douche, puis me prend les mains pour me faire venir. S'il pensait que ça allait me réveiller, il avait complètement tort : la haute chaleur de l'eau et ses bras ont suffit pour que je m'endorme, littéralement, contre lui. S'il ne me tenait pas par la taille, je serais sans doute tombée sur le carrelage comme une poupée de chiffon. Steve me secoue, partagé entre l'inquiétude et l'amusement. Je me plains de vouloir dormir, l'entourant de mes bras. Mais évidemment, le sommeil devra attendre quelques heures. Je me contente de baisser la température de l'eau et de le lâcher pour me secouer et me contraindre à me réveiller. J'ai encore failli m'endormir lorsqu'il m'a lavé les cheveux, mais la fraîcheur de l'eau qui a suivi m'a immédiatement ramenée sur Terre.
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How Villains Are Made - MARVEL
FanfictionL'hydre à plusieurs visages rampait dans l'ombre du SHIELD depuis sa défaite lors de la seconde guerre mondiale, attendant patiemment dans les ténèbres silencieuses que son heure vienne enfin. Plus le temps passait et plus son pouvoir grandissait, d...