Chapitre 181 : New-York, 2012

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                Cette fois-ci, le voyage ne m'a pas donné la nausée. Il n'en a pas été de même pour le reste de l'équipe, qui a pris quelques minutes pour reprendre leur souffle et leur équilibre. Scott est le seul à avoir vomi, mais j'ai bien cru que Steve allait l'imiter. Je passe une main réconfortante dans le dos de mon petit-ami, qui me sourit avec tendresse. Nos uniformes blancs disparaissent pour laisser place à nos tenues de combat.

Afin de mieux nous fondre dans la masse, j'ai décidé de reprendre un vieil uniforme de Strike que je gardais dans le fond d'un placard, plus par nostalgie qu'autre chose. Je ne m'attendais pas à le porter de nouveau un jour, mais j'ai sincèrement bien fait de le garder. D'après les souvenirs de mes camarades, après la bataille contre Loki, son sceptre est emporté par l'Unité Strike pour les laboratoires d'Hydra. Si je ne l'ai pas récupéré avec eux à ce moment-là, c'est parce que j'étais déployée à l'autre bout de la ville avec la seconde moitié de notre unité, pour protéger ledit laboratoire où le sceptre devait arriver.

« Bon. Vous savez où aller, alors... ne vous privez pas d'éliminer deux ou trois gêneurs sur votre chemin, rappelle Steve.

- Je peux aller tuer mon père ? Demandais-je.

- J'adorerais te regarder faire, mais on a malheureusement d'autres choses à faire. »

J'acquiesce en boudant. Bruce part à la recherche de Stephen Strange en prenant la route de Greenwich Village, pendant que le reste de l'équipe se rend à la Tour Stark. Le génie s'envole discrètement vers les étages supérieurs, portant sur son épaule Scott qui s'est réduit à la taille d'une fourmi. Pendant ce temps, Steve et moi prenons discrètement les escaliers pour rejoindre les étages supérieurs.

« Où es-tu à cette heure-là ? Demande-t-il.

- Un peu plus au sud, il y a un immeuble qui appartient à Hydra. C'est là-bas que Strike doit ramener le sceptre après l'avoir subtilisé. A cette heure-ci... je me contente de protéger le laboratoire préféré de mon père.

- Maximilian... En plus de Strike, il y avait également ton père, dans la Tour.

- Je sais. Je sais... »

Si j'ai accepté d'effectuer cette mission en particulier, c'est parce que je sais que ce sera plus simple pour moi de m'immiscer dans ma propre unité que pour quiconque d'autre. Mes actions auront peut-être des effets négatifs pour la moi de cette timeline, mais... je pense que je peux survire à n'importe quoi après avoir subi tout ce que j'ai déjà subi.

« Dépêchez-vous, j'ai l'impression que tout est terminé ici, nous prévient Tony.

- Compris. On approche de l'ascenseur, répond Steve. »

Nous vérifions que l'accès soit libre avant de nous séparer. Je dois prendre l'ascenseur avant lui, alors je monte quelques étages avant d'appeler l'ascenseur.

« Rogers, j'avais oublié que ce costume ne mettait pas votre cul en valeur, commente Tony.

- Personne ne t'oblige à regarder, Tony, répond Steve.

- C'est ridicule.

- Moi, je trouve que tu as fière allure, Captain. En ce qui me concerne, ce sont les plus belles fesses de l'Amérique ! S'exclame Scott. »

Un rire m'échappe.

« Oh, si vous saviez... ricanais-je. Elles sont tellement... parfaites, ses petites fesses.

- Je crois que le terme « petite » n'est pas le plus adapté, ajoute Tony.

- Si vous aviez le luxe de pouvoir y passer la main un jour... je ne vous en voudrait pas.

How Villains Are Made - MARVELOù les histoires vivent. Découvrez maintenant