Chapitre 3 : Arcania

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Arcania, située au centre du vaste territoire d'Eristia, se distinguait par sa neutralité envers les factions et les pays voisins. Cette nation prospère incarnait le centre économique et culturel de tout le monde connu. Les rues pavées de ses villes resplendissaient de diversité, accueillant des voyageurs et des marchands venant des quatre coins du globe. Au cœur de cette capitale rayonnait la plus grande bibliothèque du monde, véritable merveille du savoir humain, où des étagères interminables regorgeaient d'ouvrages, de manuscrits anciens et de connaissances accumulées au fil des siècles. Les érudits affluaient vers cette bibliothèque, aspirant à étancher leur soif de savoir.

La politique d'Arcania, façonnée par une monarchie constitutionnelle, était dirigée par la Reine Jaine IIIe. Incarnant stabilité et sagesse, elle préservait l'unité du pays et veillait à ce qu'Arcania maintienne sa réputation de neutralité et de pacifisme.

Arcania, avec son riche héritage culturel, sa neutralité diplomatique et son impressionnante bibliothèque, était un lieu incontournable pour tous ceux qui aspiraient à découvrir les merveilles et les mystères d'Eristia.

Dans la chambre du conseil de la garde royale, Ama, la grande cheftaine, tenait une réunion avec ses commandants. Ama, une jeune femme de 20 ans, était la plus jeune cheftaine que la garde royale ait jamais connue. Mesurant 1m90 pour 85 kg, elle arborait un corps athlétique et svelte, enveloppé dans une armure de samouraï. Ses cheveux noirs, mêlés de rouge feu, ajoutaient à son allure imposante.

« Commandants, nous avons une situation critique autour d'Elphiria, » annonça Ama, ses yeux perçants balayant la salle. « Les tensions entre les elfes et les autres races s'intensifient. Nous devons intervenir avant que cela ne dégénère en conflit ouvert. »

Les commandants présents, chacun représentant un aspect crucial de la garde royale, écoutaient attentivement. Il y avait Kaito, maître stratège, connu pour son intelligence et sa ruse; Ayame, experte en diplomatie, réputée pour sa capacité à désamorcer les crises; et Ryu, un guerrier redoutable, commandant des forces de terrain.

« Les elfes d'Elphiria sont toujours aussi hautains, » commenta Ryu, sa voix grave résonnant dans la salle. « Ils se considèrent comme les descendants des divinités créatrices et méprisent les autres peuples. »

« C'est précisément cette arrogance qui alimente les tensions, » ajouta Ayame. « Mais nous devons trouver un moyen de calmer les esprits sans déclencher un conflit. »

Ama hocha la tête, réfléchissant profondément. « Nous enverrons une délégation à Elphiria. Ayame, tu mèneras cette mission diplomatique. Ryu, tu fournirais une escorte pour assurer leur sécurité. Kaito, commence à élaborer des stratégies de contingence, au cas où les choses tourneraient mal. »

Au cœur d'Eristia se trouvait Elphiria, la Grande Cité des Elfes. Cette race mystérieuse prétendait exister depuis des temps immémoriaux, affirmant avoir été témoin de la création du monde et de la première guerre, bien avant que l'histoire ne soit écrite. Les elfes se considéraient comme les descendants directs des divinités créatrices, bien que cela demeure une question de débat et de mystère pour les autres peuples.

Les elfes d'Elphiria étaient souvent perçus comme hautains, narcissiques et égoïstes à l'égard des autres races. Fiers de leur héritage et de leur longue histoire, ils considéraient souvent les autres peuples comme inférieurs. Malgré cette attitude condescendante, les elfes avaient joué un rôle clé dans l'histoire d'Eristia. Aux côtés d'Arcania, ils avaient été parmi les premiers à tenter de mettre fin à la deuxième grande guerre, bien avant l'arrivée du DayBreak.

La politique d'Elphiria était gouvernée par la noblesse elfique, une société complexe où le rang et la naissance étaient des facteurs importants. Les elfes maintenaient une structure sociale rigide, et leur culture était empreinte de tradition et de mystère.

Elphiria, avec ses forêts anciennes, ses cités élégantes et son peuple immortel, restait un endroit où les secrets étaient bien gardés et où les elfes préservaient jalousement leur histoire et leur savoir. C'était un lieu où le passé et le présent se confondaient, où les elfes perpétuaient leur héritage ancestral tout en façonnant l'avenir d'Eristia de leur empreinte énigmatique.

Ama se tourna vers Ayame, une étincelle de détermination dans les yeux. « Ayame, il est impératif que nous obtenions la coopération des elfes. Utilise toute ta diplomatie pour convaincre leur noblesse que la paix est dans leur intérêt. Ryu, assure-toi que la délégation soit prête à partir à l'aube. »

« Compris, cheftaine, » répondirent Ayame et Ryu en chœur.

Ama resta seule dans la chambre du conseil, réfléchissant aux défis à venir. Arcania devait jouer un rôle crucial pour maintenir la paix en Eristia. Tandis que ses pensées dérivaient vers Hiro, l'explorateur intrépide, elle espérait que ses découvertes pourraient aussi éclairer leur présent et guider leurs actions futures.

Le destin d'Eristia semblait plus incertain que jamais, mais avec des leaders comme Ama, il y avait encore de l'espoir pour un avenir où la paix et la sagesse prévaudraient.


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